On avait tout eu : death, brutal death, electro death, death mélodique… Et voila du progressive death. Et même si pour certains, Cynic représente l’essence même de cette dénomination, Scar Symmetry s’y colle pourtant avec merveille. Imaginez Dream Theater avec des growls (donc enfin un vrai chanteur… (NDG :je déconne mon Rico)) et un tempo plus soutenu, et vous aurez une image assez précise de ce disque. Sur des compositions proches d’un Shadow Gallery (pour les claviers et les structures) se greffe un chant mélodique alterné de voix gutturales, pour une mixture détonante et très convaincante. Rafraîchissante même. Sans oublier des racines death évidentes, le groupe évite soigneusement de tomber dans la facilité, et a soigné les douze brûlots qui composent cet album par des riffs bien sentis (Chaosweaver, Obscure Alliance). Une expérience unique, et suffisamment originale pour en souligner l’effort. Un effort de se démarquer, d’innover et de séduire. C’est chose faite.

Geoffrey