Will - Noiseweb Noise Maniac
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Posté le: Samedi 10 Mar 2007, 18:42 Sujet du message: RAISMES Fest 2006 - Raismes - 9 et 10 sept. 2006 |
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Bon, comme c'est tout près de chez moi et que c'est LE festival heavy devenu incontournable en France, voici le report du RAISMES FEST 2006 qu'on a fait avec Looner...
Bonne bourre, ça va vous faire votre soirée !!!
Toutes les photos de tous les groupes dont on parle dans ce report sont là :
http://www.noise-web.com/photos/raismesfest2006.htm
Live Report RAISMES FEST – Sept. 2006
Par Looner et Will Of Death (quelques annotations)
RAISMESFEST FESTIVAL / 9 ET 10 SEPTEMBRE 2006 –Château de la Princesse d’Aremberg - RAISMES
SKEPTICAL MINDS – MARLYN’S – THE OUTBURST – STEREOTYPICAL WORKING CLASS – STEEL POLLUTION- PURE INC – MYRRHE – DAGOBA – TRONCKH – WATCHA – EPICA – FREAK KITCHEN – ATLANTYS – MANTICORA – LONEWOLF CORP – V8WANKERS – VALKYRE – LEAVES’EYES – KELLS – ANDROMEDA – CRISTAL – AXXIS – ADAGIO – EDGUY
RETROUVEZ TOUTES LES PHOTOS du festival en section Photos du site…
http://www.noise-web.com/photos/raismesfest2006.htm
Neuf ans ! Neuf ans que le Raismesfest poursuit son petit bonhomme de chemin dans le paysage métallique français. Un paysage qui aura connu bien des mésaventures ces dernières temps avec la disparition du festival de la Rotonde, le naufrage du Metalliance et la résurrection quasi-inespérée du Hellfest. Un reflet de cette fameuse "exception française", diront certains, témoignant de l’incapacité chronique de monter et de faire perdurer un évènement "metal" sur notre sol alors que les festivals foisonnent sur le reste de l’Europe. Le Raismesfest, lui, de son côté, est pourtant toujours debout. Porté par la même petite équipe de passionnés. Avec toujours la même volonté d’offrir la meilleure affiche possible en rapport avec les moyens dont ils disposent. Et cette année encore, sous un beau et chaud soleil qui nous avait un peu fait défaut les deux années précédentes, le festival nordiste nous aura offert une bien belle édition!
A l’intérieur du site, à peine passée l’entrée, on tombe sur le petit camping improvisé, au milieu des arbres et bien plein cette année. Avec petit-déjeuner le dimanche matin! Plus loin, toujours les deux mêmes scènes qui se font face : la principale, accolée à cette grande bâtisse qu’est le château de la Princesse d’Arenberg, et la seconde sur laquelle vont évoluer les petites formations. Comme d’habitude, les côtés de l’enceinte sont occupés par différents stands de CD’s ou de fringues, certains parfois squattés occasionnellement pendant les deux jours par les groupes pour des séances de dédicaces. A noter une initiative pleine de bon sens au bar : la distribution gratuite de bouchons d'oreilles!
JOUR 1 – Samedi 9 sept. 2006
Arrivés un peu à la bourre, nous allons rater ceux qui ouvrent les hostilités sur la scène "Découvertes", en l’occurrence SKEPTICAL MINDS que nous avions déjà vus au festival de Méan (NdeWill : le show était plutôt réussi…).
Et c’est véritablement durant le set déjà bien entamé de MARLYN’S que nous arrivons devant la grande scène. Pour celles et ceux qui auraient raté un épisode, rappelons que cette formation arrageoise avait obtenu le privilège d’ouvrir le festival sur la Main Stage en remportant le tremplin Jump’in Raismesfest en mai dernier. Sans être des plus novateurs dans leur musique, les Marlyn's vont nous offrir une jolie ouverture de fest à base de riffs bien rock'n'roll. Et avec toujours le même leitmotiv en toile de fond : "bière, sexe et rock'n'roll"! Comme au tremplin, Fabien, chanteur et guitariste à la chevelure bien touffue, nous refera le coup du "solo à la bière" mais avec un peu plus de moyens cette fois : un petit casque avec deux verres de bière qu'il sifflotait allégrement avec un tuyau tout en descendant son manche. Un groupe plutôt content de se retrouver là, qui nous aura délivré une prestation plutôt sympathique et assez bien accueillie par le public de Raismes en train d’affluer.
Steel Pollution n'étant pas encore arrivé, c'est THE OUTBURST que l'on retrouve sur la petite scène pour les remplacer. Un groupe dont on commence à parler de plus en plus depuis quelques temps et qui se fait progressivement une petite réputation. Passer avec un peu d'avance n'aura pas vraiment démonté les Parisiens qui vont offrir aux gens présents un bon petit set. Malgré un son qui n'aura pas trouvé grâce à mes oreilles, la bande de Sarah va nous distiller, pendant la vingtaine de minutes impartie, quelques morceaux représentatifs du style musical dont il se revendique, l'"hedo-metal", aux multiples influences. Les titres joués sont efficaces et claquent bien. Avec une mention pour Sarah, déjà citée plus haut, dont la voix, à mille lieux de toutes celles qu'on entendra durant le week-end, est à l'image de sa fougue scénique.
Le temps de retraverser tout le festival que déjà les premières notes de STEROTYPICAL WORKING CLASS résonnent dans le ciel ensoleillé raismois. Un groupe pas vraiment prévu à l'affiche à l'origine et qui aura profité de l'annulation quelques temps auparavant de Green Carnation. On peut comprendre les Suédois quant à leur absence : venir d'aussi loin pour ne jouer que quelques dizaines de minutes leur aurait coûté plus d'argent que le cachet offert. Pas vraiment ma tasse de thé les Stereotypical avec leur neo-metal. Néanmoins, on ne peut pas reprocher aux Lyonnais de ne pas se donner sur l'ensemble de leur set. Celui-ci sera en effet bien énergique et plutôt bien accueilli par l'assistance. Composée, au moment de leur prestation, d'un bon paquet de fans de Dagoba et de Watcha ! Cela aide! Pas sur que cela aurait fonctionné le lendemain ou dans d’autres conditions…
De l'autre côté, les STEEL POLLUTION sont enfin arrivés sur la petite scène. Nul doute qu'ils ont dû faire vite pour monter leur matos pour être dans les temps. Pas grand chose à dire de cette formation de hard rock qui n'aura pas vraiment fait sensation auprès du public. C'est franchement moyen et on peut se demander comment ils ont fait se retrouver ici : au dernier tremplin, ils ne seraient certainement pas passés. Franchement, quand on voit que des groupes au potentiel nettement supérieur comme Anachronia (qui, certes, était complètement passé à côté de son sujet ce jour-là) ou Klaws ont été recalés, on en arrive à se demander à quoi cela sert d’organiser un tremplin si c’est pour prendre sur le côté des formations aussi faiblardes que Steel Pollution. Et encore je ne vous parle pas du chanteur et de son guitariste qui avaient revêtu des petits blousons en cuir sous la canicule alors que tout le monde crevait de chaleur! Et la jolie ceinture ornée d'une boucle "fuck" ! Plus kitch tu meurs!
De retour sur la Main Stage où les choses sérieuses vont enfin commencer avec l'apparition de PURE INC. On savait que les Suisses avaient le potentiel pour nous botter les fesses aujourd'hui et ils vont le faire durant la totalité de leur set. Une très bonne idée que de les avoir ajoutés à l'affiche car la formation helvétique va littéralement envoyer la sauce pendant une bonne quarantaine de minutes sans discontinuer! Son hard rock sévèrement burné et sans fioritures a tout pour plaire et va en scotcher plus d'un dans la foule bien plus nombreuse en ce milieu d'après-midi. Le son est puissant, les morceaux dépotent instantanément et le groupe donne le meilleur de lui-même. On reste quasiment sans voix devant celle de Gianni Pontillio, notamment lorsqu'il pousse celle-ci longuement devant un micro qui n'en demandait pas tant! Quelle démonstration! Par ailleurs, non content de posséder un organe vocal exceptionnel qu'il sait utiliser à bon escient, on peut dire que le gars sait aussi tenir une scène : présence, charisme, tout est là! A ses côtés, on retiendra aussi la prestation du guitariste Sandro Pellegrini, complètement survolté derrière son manche : le gars bouge peu mais quelle intensité ! Le groupe révélation de cette première journée!
Je ne dirai pas grand chose de la prestation de Myrrhe sur la scène "Découvertes" puisque je l'ai délibérément zappé. C'est un groupe que j’avais déjà écouté lors du dernier tremplin du Rock en Stock en juillet dernier et j'avoue ne pas en avoir gardé un souvenir des plus impérissables à l’époque...
Sur l’autre scène, les fans nordistes de DAGOBA sont plutôt chanceux ce week-end puisqu'ils ont pu assister à deux concerts de leur groupe fétiche en moins de vingt-quatre heures et à quelques kilomètres de distance seulement ! La veille, la formation marseillaise avait littéralement allumé le public venu en nombre à Sains-en-Gohelle. Et quasiment volé la vedette à la tête d'affiche de la soirée, les fades Aqme, puisqu'une bonne partie de l'assistance avait quitté la salle de sport locale après leur prestation! Dagoba tout comme Watcha, à Raismes : certains y verront une volonté d'ouverture des organisateurs vers d'autres sonorités, d'autres le moyen d'attirer un nouveau public et donc de réaliser quelques entrées supplémentaires plutôt bénéfiques pour un festival qui n’a jamais vraiment réussi jusqu’à présent à obtenir l’audience qu’il méritait. Qu’importe ! Lorsque les Marseillais investissent la scène raismoise devant une fan-base chauffée à blanc par le soleil, la partie semble déjà gagnée pour eux. Rodée par une importante tournée qui les a vus débouler un peu partout dans l’hexagone, la formation nous délivre là un set débordant d’énergie qui met le feu aux premiers rangs. Des rangs qui répondent du tac au tac à chaque sollicitation du chanteur Schawter : les fans d’Epica qui ont l’habitude de squatter plusieurs heures à l’avance la barrière avant les concerts des Bataves ont du en être pour leur frais car le public de Dagoba s’est plutôt bien défoulé! Comme la veille, les Marseillais semblent se donner à fond et ne ménagent pas leur peine pour offrir une prestation des plus percutantes. Bien joué !
De retour sur la scène "Découvertes", nous allons passer quelques minutes à écouter TRONKH, l’un des gagnants du dernier tremplin raismois. La formation originaire de Boulogne-sur-Mer sera la dernière à jouer sur la petite scène aujourd’hui. Evoluant toujours dans ce "style" musical qui leur est propre, le "Déglingo-Core", aux sonorités pas toujours très identifiables, les Boulonnais vont nous offrir, comme la dernière fois, une petite prestation bien énergique, à l’image de leur chanteur Denis, toujours aussi "speedé" sur scène ! A chacun tout de même d’apprécier ou pas ce genre de groupes !
Je dois avouer que j’avais tous les a priori du monde en ce qui concerne WATCHA, n’ayant jamais véritablement savouré la mixture que le groupe proposait sur ses différents albums. Chacun ses goûts ! Néanmoins, pour les avoir vus cet été lors du festival Rock En Stock, j’ai quand même un peu changé d’avis : Watcha en live, c’est quand même un peu plus passionnant que sur albums. Rythmiques endiablées et entraînantes, riffs imprégnés de groove, bonne humeur communicative, tout est là pour passer un bon petit moment ce soir. Un moment particulier pour les musiciens puisque ce concert était le dernier du groupe dans sa configuration actuelle, le bassiste Pendule (NdeWill : remplacé depuis par le bassiste de Scarve…) et le batteur Keuj ayant en effet décidé d’abandonner l’aventure. Tout cela n’aura tout de même pas entamé l’enthousiasme des différents musiciens à entraîner un public assez conquis derrière eux. Comme je le disais plus haut, bien que je sois plus ou moins allergique au style, je dois admettre être moins réfractaire en live. Un bon concert qui s’est achevé par un salut groupé des musiciens au gens présents. La fin d’une ère pour Watcha.
Qui n’a pas encore vu EPICA sur scène cette année ? Pas moi en tout cas puisque je les aurais vu pas moins de quatre fois en 2OO6, dont trois en moins de deux mois (NdeWill : pareil !!). Un peu l’overdose en ce qui me concerne (NdeWill : pareil !!! ...lol…). Epica, c’est bien mais faut pas trop en abuser ! Il faut dire que le groupe batave n’a pas arrêté de sillonner l’Europe en long et en large pour promouvoir l’album "Consign To Oblivion" et dans quelques temps même, il s’apprête à traverser l’Atlantique pour faire quelques dates aux States. Ce soir, c’est la dernière date sur le Vieux Continent et comme à l’habitude, le groupe a réussi à rameuter sans soucis une bonne partie de sa fan-base à Raismes, comme en témoigne le grand nombre de personnes arborant des t-shirts à l’effigie du groupe. Le Simone’s Band va tout de même se faire attendre avant de monter sur scène : plus d’une demi-heure de retard ! Et on ne viendra pas me dire que ce n’était qu’à cause du matos à installer ! Malgré cela, vu l’accueil, on sent que le groupe est plus qu’attendu. Malheureusement, Epica va en décevoir beaucoup en nous délivrant une prestation sans saveur. On sent que le groupe est gagné par la lassitude, n’aspirant plus qu’à en terminer au plus vite et retourner à ses pénates. Même Simone Simon ne semble pas être dans son assiette, ne se limitant qu’au minimum syndical pour faire plaisir aux fans transis. Une set-list quasiment ordinaire, tout juste émaillée d’un nouveau morceau, "Never Enough", aux sonorités un peu trop faciles (déjà entendu le samedi précédent au Vélorock) et de la reprise de Death, "Cristal Mountain", qui tend à devenir habituelle depuis quelques temps dans les shows d’Epica. Un hommage à Chuck Schuldiner pas vraiment à sa place chez Epica, surtout après un titre aux allures aussi "mercantiles" que "Never Enough" mais qui permet toujours à Simone de s’éclipser un petit moment pour se reposer et de laisser ses petits camarades se faire plaisir seuls, d’un air de dire "Allez, je vous laisse cinq minutes pour vous ébattre et je reviens reprendre les commandes!". (Nde Will : oui, d’ailleurs, en tant que fan invétéré de DEATH, je n’ai qu’un mot à dire concernant cette reprise : laissez Chuck reposer en paix, les Epica !! Quel massacre !!!) La belle reviendra quelques minutes plus tard sur scène pour conclure le set. Un jour sans pour Epica qui nous aura franchement proposé une prestation sans âme.
FREAK KITCHEN et Raismes. Ou l’histoire d’un coup de cœur qui s’est certainement transformé en une certaine amitié entre la bande à Mattias et les organisateurs. Trois fois que la formation suédoise foule les planches du festival (sans compter la date avec Patrick Rondat en 2004 et les différentes rencontres organisées avec le guitariste). Certains s’en étaient même offusqués sur le net à l’annonce de la présence des Suédois : "Toujours les mêmes au Raismesfest !" qu’on pouvait lire. Tant pis pour eux ! S’ils étaient venus, ils se seraient vite aperçus que Freak Kitchen n’a pas usurpé son statut de tête d’affiche ce soir. Malgré un son beaucoup trop axé sur la basse, notamment en début de set, impossible de résister au tourbillon suédois et à son monde déjanté. Déjanté justement à l’image de son leader, Mattias, toujours aussi volubile ! Fidèle à son image, le guitariste n’arrête pas une seconde, non seulement avec sa gratte mais aussi avec sa voix, n’hésitant pas même à reprendre quelques éléments plutôt "énervés" du public (NdeWill : en arrêtant carrément le titre joué, des mecs qui, certainement un peu trop imbibés, veulent en venir aux mains). Toujours aussi touche-à-tout, il nous gratifiera aussi, comme à son habitude, d’une petite démonstration guitaristique assez sympa avec un objet inhabituel : ce soir, un jouet pour enfant ! Mais, même si, lorsqu’on parle de Freak Kitchen, on pense instantanément à Mattias Eklundh, il ne faut surtout pas oublier son petit camarade de jeu au caractère aussi "barré" (voire plus à certains moments !) que lui, Christer Örtefor. Toujours harnaché de son espèce de gilet pare-balles et de son casque militaire, ce dernier nous aura offert une prestation plutôt délirante et démontré par là même qu’il constituait un maillon essentiel de la machine "Freak Kitchen". Incapable de tenir en place plus de deux secondes dans son coin, le joyeux Christer aura passé son temps à faire des grimaces à un public qui lui rendait bien sa bonne humeur. Même lorsqu’il s’est aperçu qu’un mec, au premier rang, ne cessait de lui faire des doigts, le Suédois, un court instant interloqué, ne s’est pas démonté et a poursuivi ses pitreries, affublé par la suite d’un masque à peinture. Il invitera même à monter sur scène un petit groupe de gamins du premier rang complètement ravis de l’aubaine. Inutile de dire que le morceau "My New Haircut" prendra même une autre dimension lorsqu’il entonnera le premier couplet, casque enlevé, nous faisant ainsi découvrir son crâne complètement rasé ! Côté set-list, que du solide avec les incontournables "Porno Daddy", "Propaganda Pie", "Nobody’s Laughting" ou "Razor Flowers". Bien évidemment, le public est facilement rentré dans le jeu bon enfant des Suédois et ne s’est pas privé de le lui montrer en reprenant en chœur certains refrains. Une bonne conclusion pour cette première journée. Sauf que Mattias s’est tiré avec la "boite à meuh" que Loonerette voulait faire dédicacer après le set ! Croyant que c’était un cadeau, le père Mattias l’a embarqué direction sa poche alors que c’était juste pour faire une dédicace pour déconner ! Il était tellement content que l’on n’a pas osé lui faire part de sa méprise ! Et puis bon, pour un gadget à un euro, on ne va pas en faire toute une histoire, l’anecdote étant tellement plus marrante ! (NdeWill : ah oui, là, j’étais vraiment mort de rire !!! Mais bon, ce n’est pas plus con que de faire dédicacer une imprimante… lol…Enfin, j'me comprinds...)
La première journée terminée, nous sommes ensuite allés à la petite "réception" organisée par les organisateurs pour remercier toutes les personnes qui ont aidé à la promotion du festival. Un rendez-vous plutôt mal goupillé puisqu'une annonce publique avait été faite durant la journée au micro : de ce fait, de simple "after" offert aux participants du forum du festival pour se rencontrer, l'endroit est devenu le rendez-vous de tous les campeurs du coin! Pas évident "d'y retrouver ses jeunes là-dedans", comme dirait ma grand-mère! Au moins, dans la salle située au premier étage d’un local, on pourra dire qu'on avait une vue imprenable sur le bus de la mort qui emmenait Andromeda et Manticora sur les routes européennes ! Un vieux car scolaire "redécoré" qui semblait sorti tout droit des profondeurs de l’enfer ! A se demander comment ils allaient réussir à joindre Paris le lendemain pour la suite de leur tournée avec cette vieille poubelle destroy ! Du peu que l’on voyait, bonjour la promiscuité à l’intérieur avec la plupart des musiciens avachis un peu partout à l’avant ! Une situation que déplorait quelque peu le guitariste Johan Reinholz, lors d’une conversation le lendemain dans notre voiture. Il faut dire que le six-cordiste suédois d’Andromeda est une personne qui porte une attention toute particulière à son hygiène. Notamment buccale ! En effet, à plus de deux heures du matin, complètement à l'ouest, les yeux plus que dans le vague (NdeWill : complètement bourré quoi… lol…), le bonhomme arpentait l'arrière du festival à la recherche d'une autoroute, puis d'une station-service et enfin plus précisément d'une... brosse à dents! Au beau milieu de la nuit et dans un état plus qu'avancé! Finalement, à force de lui expliquer qu’il n’avait aucune chance d'en trouver à cette heure, le brave Johan s'est résigné à rejoindre ses camarades et à aller se coucher! Ce que nous avons fait nous aussi en rejoignant notre hôtel.
JOUR 2 – Dimanche 10 sept. 2006
Après une nuit courte mais réparatrice, nous entamons la seconde journée de ce neuvième Raismesfest. Toujours sous un chaud et radieux soleil ! Arrivés ce coup-ci bien avant l'ouverture des portes, nous retombons, à la sortie arrière du festival, sur... Johan Reinholz! Au même endroit que la nuit précédente et toujours à la recherche de sa brosse à dents! Le délire! Tout de même un peu plus frais que lors de notre première rencontre le gars même si on peut constater qu'il est toujours quelque peu... à l'ouest!
Extraits de dialogue :
- Johan : "Hé, vous vous rappelez de moi? On s'est rencontrés hier soir!"
- Nous : "Heu...oui! Z'avez trouvé votre brosse à dents ?"
- Johan (d'un air complètement dépité et résigné) : "Non, non... heu ? Vous pouvez m'aider à trouver une station-service ?"
Difficile de garder son sérieux devant une telle situation ! Finalement, on a pris le gars en pitié avec sa détresse buccale et on l'a embarqué à bord de notre Loonermobile à la recherche de sa brosse à dents tant désirée ! Coup de bol pour lui, on a vite trouvé une pharmacie de garde dans le centre de Raismes. Ouf, l’haleine de Johan rafraîchie, ce sont les premiers rangs de la fosse et le show d’Andromeda qui sont désormais sauvés !
Moins d'une heure plus tard, le festival ouvre ses portes pour la dernière fois cette année. Il y aura un peu moins de monde aujourd’hui par rapport à la veille mais l’affluence dominicale sera tout de même supérieure à celle de l’année dernière.
On attaque de suite la scène "Découvertes" avec le premier groupe de la journée, ATLANTYS. Une formation arrageoise qui œuvre dans un style power pop. C’est sympa, bien pêchu même par moment. Curieusement, certains passages me font penser à du… Kyo ! A noter que le groupe a la particularité d’avoir en son sein une batteuse (c’est déjà pas courant !) et que celle-ci assure une bonne partie des voix avec le guitariste pendant qu’elle joue (c’est encore moins courant !)
MANTICORA à Raismes ou l’histoire d’un rendez-vous un peu manqué. Il est vrai que l’on s’attendait à beaucoup mieux de la part de la formation qui accompagne Andromeda sur les routes européennes. Son un peu (beaucoup ?) pourri en début de set et surtout un Lars F. Larsen complètement à la ramasse vocalement. Malade ce jour-là (il nous le confirmera lui-même en fin de soirée) et conscient de la situation, le gars se démènera tout de même pour tenter de sauver les meubles en essayant de faire participer le public, en se donnant physiquement d’une extrémité à l’autre de la scène et en grimpant même sur les enceintes latérales pour haranguer les gens. Malheureusement, la sauce ne prend véritablement pas, le public ne répondant véritablement qu’à de trop rares reprises. Et ce ne sont pas les distributions de cds, t-shirts et autres babioles à la foule qui arrangeront les choses ! Les autres musiciens font meilleure impression mais difficile de rattraper le coup. Vraiment dommage car la musique proposée par Manticora mérite véritablement un autre traitement...
De l’autre côté du domaine de la Princesse d’Arenberg, c’est LONEWOLF CORP qui s’est emparé de la petite scène. Prestation carrée pour cette formation originaire d’Ile-de-France qui pratique un hard-rock très influencé par les années 80. C’est plutôt bien exécuté et agréable à écouter avec un chanteur plutôt efficace sur scène. Dommage tout de même pour l’horrible chemise bariolée qu’il portait et qui aurait fait pâlir d’effroi Liv Kristin qui passait peu de temps après !
Tatouages bien en avant, avec des dégaines et des tronches certainement plus habituées à jouer dans des concentrations de bikers que dans un festival comme celui de Raismes, les gars de V8 WANKERS font irrémédiablement penser à des groupes comme Nashville Pussy ou mieux Rose Tattoo. Musicalement aussi, on sent bien que les Allemands ont fait trempette dans le même chaudron rock’n’roll que les deux groupes précédents. Tout ici est constitué de riffs burnés, bien gras et de paroles sentant bon la bière, le cambouis, la sueur et le bon rock’n’roll ! C’est simple, direct et sans fioritures. Sur scène, on retiendra la prestation du guitariste Rock Rotten, incapable de rester calme et qui n’arrêtait de chercher les regards du public pour se lancer dans un festival impressionnant de grimaces en tout genre. Loin, très loin même de l’image que j’avais d’eux en début de set. Un bon petit groupe à revoir. A noter que leur prestation aura été le théâtre d’un incident qu’on aimerait ne plus revoir à l’avenir et que m’a rapporté Will : en plein milieu de set, une camionnette qui venait d’arriver a traversé la foule pour rejoindre le petit parking situé au fond de l’enceinte ! Un truc inadmissible dont vous retrouverez le cliché dans la rubrique adéquate du site ! Sans chercher à savoir qui est à l’origine de cela, on ne viendra pas me dire que l’on ne pouvait pas attendre quelques minutes que le concert se termine et que les gens se déplacent vers la scène "Découvertes" ! Un manque total de respect, non seulement pour le public mais aussi pour le groupe alors sur scène (NdWill : ouais, là, franchement, du côté de Replica Records et d’Edguy, on a bien déconné !!!)
Après les avoir raté au Pestpop en avril dernier, je me devais de ne pas rater cette petite apparition raismoise de VALKYRE. Séance de rattrapage donc avec ce jeune groupe franco-belge. Pas facile de placer tout ce beau monde sur la petite scène car chez Valkyre, on donne plutôt dans le style "famille nombreuse" ! Une petite scène que connaît bien la claviériste Gaëlle Pruvost puisqu’on l’avait déjà aperçue au même endroit avec son ancien groupe Positiv’Hate lors de l’édition 2004. La formation donne dans un metal où se mélange musique "symphonique" et folk C’est vraiment très agréable à écouter, entraînant même, d’autant que claviers, grosses rythmiques à la guitare et violon se marient plutôt bien. J’avoue être un peu moins fan des chœurs assurés par le violoniste qui m’insupporte un peu et viennent un peu casser l’ambiance à mon goût. Néanmoins, c’est un groupe assurément à revoir !
Dans les instants qui suivent, c’est Liv Kristine, accompagnée des désormais fidèles musiciens d’Atrocity, qui s’empare de la scène principale. Comme à son habitude, la belle Norvégienne a revêtu sa longue robe rouge mais aujourd’hui, l’effet me semble un peu "cassé" : ce n’est que mon humble avis mais ce genre de groupes avec des toilettes pareilles, vaut mieux les voir le soir, sous des lights, qu’en plein soleil comme aujourd’hui, l’effet n’est pas vraiment le même ! Sans être un mordu, j’apprécie la musique de LEAVE’s EYES sur albums et j’attendais un peu de cette prestation. Hélas, mille fois hélas, je dois avouer que je me suis quelque peu ennuyé durant ce concert. Le son n’est franchement pas extraordinaire et la voix de Liv, sur certains passages, ne me parait pas très "catholique". Toujours flanquée de son Alex Krull de mari qui vient donner de la voix sur quelques morceaux, Liv semble un peu en retrait par rapport à son compagnon qui a un peu (trop ?) tendance à squatter le devant de la scène pour haranguer le public. Perso, cela me saoule un peu tout cela à force. Niveau set-list, Liv Kristine va plutôt mettre de côté les morceaux du dernier album "Vinland Saga" (hormis "Elegy" qui conclut le concert) et privilégier des titres plus anciens tels que "Ocean’s Way"ou "Norvegian Lovesong". Pas une mauvaise chose en soi : pour une prestation d’une petite quarantaine de minutes, autant s’appuyer sur des valeurs sûres du répertoire. Une prestation tout de même bien fade en définitive, équivalente, pour moi, à celle d’Epica la veille.
Retour sur la scène « Découvertes » avec KELLS. Encore une jolie surprise sur cette scène (après Valkyre) que ce groupe lyonnais dont la musique me fait tout de suite penser à Evanescence. Dans un registre un plus sombre tout de même. Vêtue d’une longue robe noire aux manches tombantes, baignée dans un jeu de fumigènes, la chanteuse Virginie, malade aujourd’hui me rapporte-t-on, me fait irrémédiablement penser à un pantin désarticulée par ses différentes chorégraphies. La musique proposée par le groupe est plutôt énergique, lorgnant comme je l’ai dit précédemment vers du Evanescence mais avec un chant en français. A revoir vraiment mais plutôt dans une salle car les fumigènes en plein jour, cela ne rend pas vraiment honneur à la jolie Virginie.
Enfin ! Les voila ceux qui, pour moi, resteront à jamais associés à une… brosse à dents ! Et à un bus pourri ! Aujourd’hui, ils sont nombreux dans le public à attendre ANDROMEDA et son metal progressif. En balançant "Periscope", morceau qui ouvre le dernier-né "Chimera", le groupe met déjà les amateurs comme moi dans la poche. Le son n’est pas extraordinaire mais on a vu pire. Alors que je m’attendais tout de même à un set un peu "plan-plan" du groupe, David Fremberg me prouve le contraire : incisif, le vocaliste se révèle un excellent frontman, capable de tenir une scène sans soucis. De son côté, Johan Reinholdz, torse nu durant tout le set, semble avoir bien récupéré de sa nuit précédente. Vu l’état gazeux dans lequel il se trouvait, je n’en attendais plus grand-chose ! Mais non, le gars joue vraiment bien et sans sourciller. La set-list, courte évidemment vu la longueur des morceaux du groupe, pioche allégrement dans les deux albums-phares que sont "Extension of the Wish" et "Chimera". A noter que leur clavier n’était pas de la partie ce dimanche (resté chez lui pour un heureux évènement) mais que son remplaçant n’a franchement pas démérité. Un bon concert plutôt bien accueilli par un public de connaisseurs.
CRISTAL sera le dernier "petit" groupe à fouler la scène "Découvertes". On en avait déjà parlé sur Noiseweb au printemps dernier puisqu’ils avaient remporté l’une des trois places du Jumpin’Raismesfest. Oeuvrant toujours dans la même veine "speed metal neo-classique" qui nous les avait fait connaître en mai, la formation belge avait été une petite bouffée d’air frais parmi l’ensemble des participants au tremplin. Aujourd’hui, leur musique, toujours aussi peu originale mais énergique, colle plutôt bien à la programmation du jour et attire l’attention du public. Bien que les compositions soient ultra-classiques donc, impossible de leur reprocher le fait qu’ils jouent plutôt bien. Néanmoins, quel dommage de ne pas retrouver chez eux la petite flamme, la petite étincelle d’originalité qui nous laisserait penser que Cristal puisse sortir du lot. Un bon petit groupe donc, qui a bien assimilé les règles du genre, mais qui devra s’évertuer à trouver sa voie, à marquer sa différence, pour se distinguer des autres et sortir du lot.
Plus encore qu’Edguy, c’est AXXIS que j’attendais aujourd’hui avec le plus d’impatience. En effet, j’avais pris un pied énorme à assister à leur prestation du Velorock quelques jours auparavant (j’avoue même avoir mis beaucoup d’eau dans mon vin ce jour-là pour ne pas me faire virer du fest et rater leur concert suite à une altercation avec un mec de la sécurité plutôt bas de plafond). Pour beaucoup ici, Axxis, c’est l’inconnu. En effet, malgré une quinzaine d’années d’activité et plus d’une dizaine d’albums à son actif, le groupe a toujours souffert par chez nous d’une distribution plus qu’aléatoire et de concerts aussi rares que des cheveux sur le crâne de Fabien Barthez. On ne peut donc que remercier les organisateurs du Raismesfest de les avoir invités sur cette édition : je pense sincèrement qu’en agissant ainsi, ils ont auront donné un coup de pouce non négligeable à la promotion d’un groupe bien trop méconnu par chez nous. Après une courte intro, c’est un Axxis prêt à en découdre qui investit la scène : pour Bernard Weiss et ses acolytes, c’est aussi un challenge que d’affronter ce public raismois qui ne les connaît pas ou peu. Challenge brillamment remporté : en quelques morceaux, la formation germanique parvient à mettre tout le public dans sa poche et à installer une ambiance bon enfant qui ne cessera qu’au dernier morceau ! La classe ! Il faut dire que la musique du groupe avec ses refrains entêtants et entraînants ("Take My Hand" ; "Wind In The Night"…) a tout pour plaire et dérider les plus tristes. Sur scène, le show est plus qu’assuré notamment en la personne du chanteur Bernard Weiss qui orchestre tout à l’instar d’un véritable Monsieur Loyal. Le bonhomme sait tenir une scène, captiver le public (n’oublions que le gars est aussi acteur à ses heures perdues) et surtout tout faire pour retenir son attention. Comme au Velorock, il s’adressera à l’assistance en lui lisant un petit mot en français avant de faire monter sur scène une demoiselle du premier rang pour tenter de lui apprendre en vain quelques notions de tambourin. Ambiance assurée ! Les autres musiciens ne ménagent pas leur peine non plus pour apporter leur pierre à l’édifice, notamment Guido Wehmeyer, solide et sympathique guitariste. De son côté, la jeune chanteuse Lakonia, simple "invitée" du groupe, me semble désormais apparaître comme un rouage essentiel de la machinerie Axxis : ses interventions sur les morceaux les plus récents se révèlent être de véritables joutes vocales avec Bernard. Quel dommage de ne pas avoir eu aujourd’hui le morceau "Lady Moon" du dernier album où ses envolées sur les refrains font merveilles ! Mais, ne gâchons pas notre plaisir, Axxis nous aura offert une prestation d’enfer à Raismes, mettant à genoux un public conquis (NdWill : la claque du festival pour moi !!!) : il suffira d’entendre gueuler (le mot n’est pas trop fort !) l’assistance lorsque le morceau "Kingdom of the Night" sera interrompu, faute de temps, pour comprendre que le groupe a marqué des points importants aujourd’hui. A bientôt pour des dates en France ?
Je ne dirai pas grand-chose de la prestation d’Adagio que je n’ai pratiquement pas suivi. Pour la simple et bonne raison que je me suis tapé un vilain coup de fatigue ou de chaud à ce moment-là à force de courir entre les deux scènes pour ne rien rater et écrire ce report ! Donc pause forcée ! J’ai juste pris quelques instants pour prendre quelques photos en fin de set avant d’aller me restaurer.
(NdWill : bon, ben, heureusement que je suis là !!! C’est ça le travail d’équipe…)
Donc, ADAGIO… Voilà certainement un des groupes que je voulais le plus voir ce week-end, tout simplement parce que la direction plus brutale prise sur les albums du groupe d’un Stéphane Forté magistral ce soir, me convient beaucoup plus. Et franchement, ce groupe ce soir, ça a été du grand art heavy / black symphonique (franchement, le titre « Arcanas Tenebrae » est une grave tuerie, avec le chant aigu et black alternés, et les blasts qui précèdent le solo de fou de Stéph…) ! Voilà certainement ce qu’on fait de mieux dans le style en France et à mon avis, le groupe est complètement sous-estimé… Ces mecs sont monstrueux techniquement, mais parvenant à écrire de vraies chansons, avec un chanteur brésilien assez impressionnant ce soir en live ! Tout le groupe est au diapason de cette prestation très variée, passant de titres bien bourrins à des chansons beaucoup plus mélodiques, le tout magnifié par les interventions cristallines de Stéphane en solo… Les lights étant superbes, le son parfait, ce set restera sans aucun doute un des grands temps forts du festival, et ce n’est pas le public, complètement assommé par tant de talent, qui me contredira ! A revoir en urgence !!
La dernière fois qu’EDGUY a foulé les planches raismoises, en 2002, les Allemands n’étaient encore qu’un espoir de la scène européenne. Depuis la sortie d’"Hellfire Club", en 2004, la situation a bien changé puisque la bande du père Sammet a plus que gravi les échelons et s’est littéralement imposée comme un des groupes majeurs du paysage métallique. Ce soir, c’est la dernière date européenne de la tournée "Rocket Ride" et vu la façon dont certains éléments du public s’égosillent, Edguy est plus qu’attendu. Il faudra quand même attendre un bon petit moment avant que ne retentisse enfin la fameuse et traditionnelle "Marche des gendarmes. Le groupe déboule sur scène avec "Catch of the Century" tiré du dernier album en date. Tobias Sammet semble plutôt avoir la pêche et ne va pas arrêter de placer ses petites "tirades" comiques durant tout le set. Bon, il faut aimer cela, les blagues bas de plafond sur le football ou le sexe mais le style semble avoir ses adeptes vu la réaction du public. Que l’on aime ou pas, le gars reste tout de même une bête de scène qui se dépense sans compter durant tout le show pour capter l’attention des gens et instaurer une ambiance des plus joyeuses. Ce qu’il réussit vu les réactions enthousiastes de l’assistance (cela le changera du bide qu’il se prendra après le concert en essayant vainement de faire monter une jeune fille dans le tour-bus du groupe sous les sarcasmes de ses acolytes musiciens et de ses roadies ! Là, il l’avait plutôt mauvaise le Tobi !) Le reste du groupe, quand à lui, est plus que carré et assure aussi le spectacle. Une machine bien huilée que ce groupe ! Et des classiques à profusion : "Vain Glory Opera", "Lavatory Love Machine", "Mysteria", "King of Fools"… On retiendra aussi la prestation à la batterie de Felix Bohnke sur la musique de Star Wars qui fait plus que son petit effet. En définitive, une bonne prestation d’un groupe qui mérite le statut actuel qu’il occupe. Et un bon clap de fin pour ce Raismesfest !
Que dire en conclusion sinon que cette neuvième édition aura plus que rempli sa promesse : un temps des plus magnifiques (NdeWill : vive le Nord, quoi !!! …) durant les deux jours, un public nettement plus nombreux que lors des années précédentes, une ambiance bon enfant et chaleureuse durant presque tout le week-end et une affiche du tonnerre qui a dû contenter la majeure partie de l’assistance. Sans parler de la scène "Découvertes" au niveau nettement supérieur à l’année dernière. On regrettera tout de même un son parfois limite et des lights vraiment pas terribles (chose que je n’appréciais déjà pas lors de mes précédentes venues – NdeWill : là, Looner ne parle que de la scène découvertes…). Enfin, ce week-end aura été riche en rencontres en tout genre : Alexa (Defenders of the Faith, accompagnée de Bib), Cyril et Jeff de Metalstorm, Postman, Marie-Christine et Jean-Marie d’Odymetal…
Looner, avec quelques annotations de Will Of Death _________________ NOISEWEB 'zine - www.noise-web.com
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