Visiblement
les vieux briscards du heavy metal ont trouvé leur fontaine de
jouvence. Après Judas Priest, c'est au tour d'Alice Cooper de
rappeler au monde qu'il existe avec Dragontown. Celui qui a été
remarqué par l'immense Frank Zappa, qui a sorti des chef-d'œuvre
co-écrits par le grand Bob Ezrin puis par le cupide Desmond Child,
revient à la musique de ses premiers sévices. Ce retour au sources
amorcé par l'excellent The Last Temptation mais malheureusement
interrompu plusieurs années plus tard par Brutal Planet porté
par l'air du temps, est plus que bienvenu. Dans ce CD, Vincent
Furnier retrouve tout l'humour grand guignol qui l'a immortalisé
dans les 70's, avec des titres délicieusement provocateurs et
grinçants comme Sex Death and Money ou Everywoman has a name qui
semblent avoir été exhumés des chutes de Welcome in my nightmare.
Et puis rien que pour entendre Alice Cooper imiter Elvis Presley
sur l'hilarant Disgrace Land, ce disque vaut l'achat.
Julien
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