Le premier album en date de Dyslesia, My own revolution, révélait un groupe mature, maîtrisant déjà toutes les ficelles du genre. Ce nouvel opus, musicalement pourtant très proche, marque un changement dans la continuité. La voix de thierry a progressé (où va-t-il s’arrêter ?) et la musique a gagné en puissance. Beware of life demon ouvre l’album avec rage et fureur, pour imposer un rythme et une qualité qui ne redescendront pas et les Rest in Space ou autres Who dares wins résonnent déjà comme des classiques du groupe. La production est assurée par Dennis Ward, et les lyonnais se payent même le luxe d’avoir un titre (Unknown fighter) composé par Luca Turilli himself. La rigueur et le talent ouvrent au groupe des portes que certains n’arrivent pas à franchir pendant toute leur carrière.

Geoffrey