Les rumeurs allaient bon train sur ce nouvel album d'Edguy. Après le succès de Theatre of Salvation, on annonçait une tournure plus expérimentale de leur heavy de prédilection mais dès Tears of a Mandrake on s'aperçoit qu'Edguy n'a pas changé, avec une musique directe où les breaks et autres riffs acérés foisonnent. Moins fouillé que son prédécesseur, Mandrake est paradoxalement plus accrocheur et recèle quelques bijoux du genre, comme Pharaho, point culminant de l'album avec ces 10 minutes de musique épique où les influences orientales font leur apparition. Plus conventionnel, Edguy est donc rentré dans le rang, entraînant donc avec eux de nouveaux fans. Mais d'autres ne suivront pas… Regrettant de ne pas retrouver la fraîcheur des précédents albums.

Geoffrey