Pour tous
ceux qui ne connaissent pas A.N.I.M.A.L., c'est le plus gros groupe
de métal Argentin. Il a sorti son 6ème album l'année
dernière (en Argentine), et malgré tout il est fort
méconnu ici en France (c'est d'ailleurs pour ça
que je ne fais la chronique que maintenant). Ils ont pourtant
enregistré un disque sous l'oeil avisé de Max Cavalera,
et on même enregistré une reprise d'AC/DC avec Lemmy
sur un autre. Qu'y a t-il de neuf sur ce nouvel album ? Hé
bien, presque tout. Après le changement de line-up en 2000,
Andres Gimenez (fondateur du groupe) nous a concocté un
album dont la production est différente des précédents
albums, tout en restant aussi puissante si ce n'est plus. La batterie
et la basse sont nettement plus présentes qu'avant, augmentant
ainsi le charisme des chansons. La structures des morceaux a également
subie une évolution, les rythmes sont plus complexes et
plus agressifs qu'auparavant, les intros plus travaillées
dont une très "Slipknotienne". Le chant par contre
n'a subi aucune modification si ce n'est le changement de voix
du au line-up. Bref durant 9 chansons on ne se lasse pas d'un
power métal "sauce Sud-Américaine" puissant.
Les textes tintés de "Revolución" ne sont
que très réalistes vu les incidents d'il y a peu.
Un album "Vrai" et rempli d'émotions qui ne calme
sa rage qu'après la 9ème chanson, et oui la 10ème
est beaucoup plus calme. Le 11ème morceau par contre est
très mal placé, en effet cette reprise de Punk possède
un son plutot faible en comparaison aux autres titres. L'album
de termine par une chanson très Sud-Américaine au
tempo lent, sans disto et au chant clair qui close parfaitement
un album d'un tel charisme. Le leader du groupe se bat pour asseoir
son groupe au plus haut et il y arrivera.
Fab'
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