Le moins
que l'on puisse dire après l'écoute de ce Home From Home, c'est
que Millencolin reste fidèle à la nouvelle ligne de conduite qu'il
s'est imposé depuis Pennybridge Pioneer. Avec une vision plus
américaine de son Hardcore mélodique d'origine, le groupe s'offre
une production digne de Blink 182 ou Sum 41 et a simplifié ses
morceaux, les calibrant à l'évidence pour les radios. Déroutant
pour les fans, ce nouvel album se révèle à l'usure beaucoup plus
riche et moins linéaire que Pennybridge… Parfois très rock n'
roll (Punk rock Rebel), parfois punk californien ( Botanic Mistress,
Fuel For The Flame), Home From Home tire sa force de l'énergie
à toutes épreuves du groupe, d'un sens évident de la mélodie et
de la voix atypique de Nikola Sarcevic. De tout ça ressort une
singularité évidente malgré un état d'esprit peut-être trop niais
et juvénile, mais au combien rafraîchissant. Certainement pas
l'album de l'année mais l'un des plus attachant.
Geoffrey
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