Dès que ce nouvel album est arrivé entre mes mains
ce fût l’excitation, car Nile est un des rares groupes
a évolué dans un genre où bon nombre de groupes
se ressemblent, mais eux se diversifient grâce à
une démarche honnête dirigée par de nombreuses
ambiances bienvenues. Après une première écoute
c’est l’extase, Nile a fait mieux que Black seeds
of vengeance et dieu sait que cela a du être dur…
Les riffs sont incisifs et puissants, les passages ultra violents
se mêlent parfaitement aux ambiances égyptiennes
et le tout est interprété brillamment ! Puis je
me dis vite qu’un morceau sort du lot : Unas slayer of the
gods, 11 minutes de pur bonheur auditif et sensoriel(j’en
rajoute pas un peu là ?). Et ce n’est pas tout, le
morceau éponyme est excellent, divisé en quatre
parties, celui-ci propulse Nile dans une autre dimension et écrase
de loin toute la concurrence, jamais l’ultra death metal
n’avais été aussi bon. Les récents
changements de line-up n’ont en rien bouleversé Karl
Sanders et son génie créatif. Déjà
l’album de l’année ? En tout cas, In their
darkened shrines fait la course en tête !
Pierre-Antoine
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