Taisons tout de suite le conflit Spice/Amott. OUI Mr.Spice laisse un
grand vide derrière lui et les Beggars ont du coup perdu un peu
de ce qui faisait leur magie, je reste un inconditionnel de la voix
de Spice et même si son remplaçant JB (Grand Magus) est
parfait à son nouveau poste, je reste un poil déçu
de cette séparation, mais nous avons dorénavant deux supers
groupes : les Beggars et Mushroom River Band. Et pour en venir au sujet
principal qui n’est autre que ce nouvel album, nous pouvons dire
que vivent les Beggars, grand dieu oui ! Spice out, but Amott in : Ce
bon vieux tirant de Michael a pris les choses en mains, et de mains
de maître. Cet homme est vraiment le guitar héro d’aujourd’hui,
il a un don imprononçable pour écrire des hits en puissance
qui font mouche à chaques coups : pourrez-vous résister
à un titre comme Killing Time ? C’est tout bonnement impossible
! Plus varié que ses prédécesseurs, ce On Fire
est bien le meilleur album des Beggars, sensuel, racé, péchu
et gras à la fois, tout est réuni. De plus en étant
moins atypique, les Beggars ont gagné en crédulité
et ont parfaitement compris l’enseignement des anciens tels que
Deep Purple, Rainbow, Sabbath et autres, c’est tout bonnement
parfait ! Les Beggars enfoncent le clou en plus en arborant une production
parfaite dont ce bon vieux Amott s’est chargé en partie.
On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Tous
les soli sont excellemment bien placés, le mellotron et l’orgue
Hammond précis à souhait, la batterie groovy comme il
faut, la basse impeccable et j’en passe… Il vous en faut
encore pour vous convaincre ?
Pierre-Antoine