Le paradoxe américain serait-il que ce pays compte en son sein
les deux faces du hardcore mélodique actuelle, le coté
underground et le coté commercial. Des groupes comme Blink 182,
Sum 41, Offspring ou Green Day ont permis au mouvement de toucher le
plus grand nombre, avec l’appui des média, que ce soit
la presse écrite, la télé ou la radio. Pendant
ce temps là, des formations majeures underground unissaient toute
une série de punks à roulettes, avec un discours beaucoup
plus radical et politisé et des compos moins « radio édit
», et dernièrement moins « MTV friendly »,
comme NOFX, Lagwagon et Pennywise. Strung Out fait parti de la deuxième
catégorie et comme à son habitude élève
le mouvement à un niveau technique que certains pensaient impossible.
Beaucoup moins metal que le précedent mini album, An American
Paradox ramène le groupe à sa meilleure période,
celle de Twisted By Design. Changements de rythmes, contres temps, harmoniques
sont autant d’éléments sur lesquels se greffe un
chant mélodique. Les metaleux y trouveront même leur compte
avec certains riff à faire pâlir les plus grands groupe
de neo metal.
Geoffrey