La bestiole représentée sur la pochette n'annonce que légérement le monstre qui se cache dans cette galette ! Pour ceux qui connaissent déjà le groupe, vous voyez de quoi je veux parler. La bête a pris cette fois plus de stéroïdes que la dose prescrite et a muté vers un monstre encore plus enragé. The Berzerker ne passe pas par quatre chemins et deploit pendant près de 35 minutes un carnage sonore des plus impressionnants. Plus de variations au niveau des rythmes et des vocaux sont à noter sur cet album insoutenable. Le batteur se croit toujours aux commandes d'une sulfateuse et le groupe tente toujours de montrer son dégout envers l'humanité et le monde. Le groupe reprend également Corporal Jigsore Quandary de Carcass. Cette reprise est tout à fait originale mais totalement éloignée de sa grande soeur. Ces australiens fous furieux sont donc à prescrire à toute personne non cardiaque désireuse de chaos.

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