Depuis le départ d'André Matos, Angra a perdu plus qu'un
chanteur, un véritable leader. Pourtant, l'album post-séparation,
Rebirth, avait rassuré, montrant un groupe ressoudé derrière
ses deux piliers, Raphael Bittencourt et Kiko Loureiro. Ce double live
célèbre donc la tournée qui a suivie la sortie
de l'album, tournée qui aura conduit le groupe aux quatre coins
du monde. Et c'est sur ses terres, au Brésil, qu'Angra a décidé
d'enregistrer, ce qui, en soit est son véritable premier live
(Holy Live ne contenant que six titres). Mais voilà, le son est
catastrophique : les guitares sont sous-mixées, la batterie trop
présente et le chant affligeant. Non seulement Edu chante parfois
faux, mais on a l'impression qu'il chante à 3 mètre du
micro tant le son est lointain ! La tracklist fait la par belle au denier
album en date du groupe, faisant l'impasse sur des incontournable (trop
difficiles à chanter pour Edu ?). Certains bootlegs ont un meilleur
son, envoyant ce disque au rang de "désastre à éviter"…
Geoffrey