Marseille serait elle devenue la nouvelle Babylone du métal ?
Après Tripod, et Eths, Dagoba vient de frapper très fort
dans le petit monde du metal français. Le premier maxi Release
The Fury promettait déjà beaucoup, mais le groupe vient
de réussir le plus gros trust du moment. En 15 morceaux, le groupe
pulvérise, atomise, enchante et ravie l’auditeur et laisse
les autres groupes loin, mais alors très loin. Les riffs, aiguisés
comme des lames tranchantes (Maniak) ne sont que la partie douce de
cette machine à tuer, et l’achèvement se fait à
gros coups de double pédale assassine (The White Guy) et de hurlements
rageurs. Oui, Dagoba ne fait pas dans la dentelle, mais rarement violence
n’aura été autant jouissive. A tout ce déferlement
d’énergie se greffe des nappes de syntés subtiles
et apaisantes et surtout des mélodies imparables (Another Day).
Même si la ressemblance avec Machine Head et Fear Factory est
parfois troublante, rien à caguer et on s’en bas les couilles,
voici l’un des meilleurs représentant européen de
la scène power metal.
Geoffrey