Deuxième album pour Deathwitch et son line-up actuel (Terror, Slade Doom et Dan Slaughter), Violence Blasphemy Sodomy résume à lui seul l'état d'esprit du groupe ainsi que la musique nauséabonde qu'il aime dégager. Le titre, évocateur d'une certaine profondeur textuelle, synthétise le combat opiniâtre du groupe pour le mauvais goût ! Les textes, aussi puant que l'artwork, sont braillés par un chanteur acariâtre et fier de l'être. Musicalement, on nage dans la crasse oldschool et le riff bien gras. Côté production, on se souvient du mastering que James Murphy avait offert à The Ultimate Death, leur troisième album, en 1998 ainsi que Monumental Mutilations en 1999. En 2003 rien n'a changé, la production fait ressortir tout ce côté visqueux et purulent que le groupe aime mettre en avant. Ne voyez, en aucun cas, tous ces aspects réducteurs ! Car Deathwitch n'est fait que pour les amateurs du genre et ce sixième album n'en réchappe pas, fort heureusement. Un furoncle musical auquel on prend plaisir à faire suinter.

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