La première chose qui ressort à l'écoute de ce
Comastory est qu'Ellipsis est véritablement un groupe à
part entière dans le paysage du metal français actuel.
Un style inclassable oscillant entre heavy, doom et prog, qui laisse
l'auditeur assez dubitatif : mais qu'ont-ils donc voulu faire, morbleu
? L'album est plutôt difficile à comprendre à la
première écoute, en fait on ne sais pas tellement où
on a été parachuté : au milieu des ambiances torturées
et glauques, d'une voix malsaine qui ressemble plus souvent à
des gémissements qu'à un chant heavy conventionnel, des
riffs lourds et lents, on parvient à un résultat étrange
qu'on a beaucoup de mal à apparenter à d'autres groupes,
ou à un style bien déterminé. Malgré tout,
ce Comastory reste un album déroutant, sombre, malsain, dépressif
à souhait (mais qui traîne un peu en longueur) à
côté duquel il ne vaut mieux pas passer. Ellipsis, un groupe
à suivre, et à voir en première partie d'Opeth
au mois de mars...
Anne-Céline