On peut dire qu’ils ont su se faire attendre les enhancer…
Et ce, malgré un premier album en demie teinte, présentant
un fort potentiel mais sans coup d’éclat notoire. Street
Trash commence par le morceau éponyme est là c’est
comme si le temps s’arrêtait, une météorite
vient de s’écraser sur la planète frenchcore, lançant
une nouvelle ère. Les riffs sont originaux, surpuissants et massifs,
les mélodies, du couplet au refrain, sont immédiatement
mémorisables. Et sans aucune pitié, le reste déboule
dans la même optique, les tubes s’enchaînent les uns
après les autres, laissant l’auditeur bouche bée.
Le flot rap qui péchait dans le passé est ici bien maîtrisé,
et sert des textes intelligents et fédérateurs (la très
punk à roulette Music Buisiness), sur des instrus dignes d’un
Dr Dre au mieux de sa forme (Enhancer). La production signée
Machine est sans faille, chaque détail ayant été
peaufiné, des effets sur le chant au son des instruments. La
nowhere bouscule une nouvelle fois la scène française,
après Aqme et Wunjo. Certains devraient arrêté de
jouer au lego (ou au PLEYMObiles je ne sais plus) et se poser des questions…
"Qui c'est qui excite ta mère, fait peur à ton père,
danser ton petit frère, fait trembler la terre… ENHANCER"
Geoffrey