Ceci n'est un scoop pour personne: Gurkkhas n'est plus. Son chanteur
est donc retourné vers ses premiers amours, à savoir ce
Flesh Divine, qu'il avait formé avec 3 autres compères.
A première vue, on est donc en droit de s'attendre au même
passage à tabac que son ex-groupe : que nenni ! Nous sommes en
présence ici d'un combo totalement hors-norme au niveau technique
plus qu'honorable, tant dans les parties rapides que dans les moments
plus posés. La musique qui nous est offerte ici est sombre et
très travaillée, tantôt intimiste ("My Story",
sorte de power-ballade qui peut nous évoquer Mylène Farmer
ou Within Temptation), tantôt grandiloquente ("Procession"
ou même "Dreamland"). Les claviers sont simples mais
toujours placés judicieusement et la voix est ultra-gutturale
quoiqu'un peu linéaire sur la longueur. On peut toutefois regretter
la présence de 2-3 mélodies à la limite de Hammerfall
un peu ridicules qui nous font esquisser un petit sourire et qui font
perdre son caractère grave à l'ensemble. Mais le résultat
reste malgrè tout bluffant, surtout quand on sait qu'il s'agit
d'un premier album. A suivre de très près.
Ben