Assoiffés de nouveauté écartez-vous, Fleshgrind,
à l'image de beaucoup d'autres groupes naviguant dans le death
US en ce moment, nous revient avec un album certes sans renouvellement
mais au combien efficace. 10 morceaux de gros death bien lourd se découvrent
tout au long de cet album aux couleurs sanguinaires. Boucherie ou chirurgie
? Fleshgrind se veut en tout cas oppresseur avec un album malsain bien
tourné. Tous les atouts du death US sont présents sans
être rafraîchis, mais des idées intéressantes
repoussent cette sensation de déjà entendu. Les plans
sont certes classiques mais forment une base sur laquelle Fleshgrind
tisse aisément des parties plus personnelles. Derek Hoffman,
de Gorgasm, intensifie les morceaux par son jeu de batterie précis
et direct. La voix death, limite grind, de Rich Lipscomb limite quelques
fois l'impacte des morceaux qui se veulent alors légérement
étouffés. Une production plus ample aurait été
plus judicieuse, laissant plus d'espace aux instruments, sans altérer
pour autant l'aspect malsain de l'album. Un album qui se veut intéressant
mais qui ne plaira sûrement qu'aux Die Hard !
Fab'