Kooma
Freshtoosht (2002)
genre : cyber pop metal
8/10
Multicom City


Ils sortent de l’école... Mais c’est du MAI qu’ils sortent. Ils sont jeunes... Mais ils ont à leur actif une maturité que peu de “vieux” n’arriveront jamais à avoir. Kooma parvient contre toute attente à s’imposer comme étant un groupe majeur et incontournable de la scène française voire internationale et ce avant même la sortie de leur premier album. Pour vous faire comprendre l’envergure que ce groupe a, juste un seul exemple : c’est la première fois que j’entends parler d’un groupe de première partie se faisant rappeler par un public attendant bien entendu la tête d’affiche - la plupart des groupes de premières parties sont plutôt là pour se faire huer... Il paraît que le seul à qui s’était arrivé, c’était Pierre Perret en première partie des Rolling Stones ! C’est dire que c’était il y a bien longtemps ! Leur premier album, Freshtoosht est quant à lui à la hauteur de ce groupe hors-norme : grandiose. Dream
Theater - que Kooma ne doit certainement pas renier - a eu besoin d’un deuxième album pour se faire entendre et surtout apprécier à leur juste valeur, Nirvana et tant d’autres aussi, mais dans le cas de KOOMA, c’est immédiat. On est pris dès les premières notes de Everyone I Know, c’est fluide et easy listening, on ne peut s’empêcher de le fredonner à longueur de journée des chansons comme Joe The Seal, même si à tout moment on se fait surprendre par une touche de virtuosité, de cassure de rythme ou de cacophonie savamment orchestrée à la Cradle Of Filth ou Strapping Young Lad (le fou). Leurs influences sont aussi multiples que variées à l’image des membres composant ce groupe. En conclusion c’est le groupe instrumental ultime de nos rêves avec un chant sans cesse changeant rappelant tantôt James LaBrie ou David Bowie. Freshtoosht sera certainement dans toutes les discographies comme le sont Images and Words ou l’album noir de Metallica.

Julien