Ils sortent de l’école... Mais c’est du MAI qu’ils
sortent. Ils sont jeunes... Mais ils ont à leur actif une maturité
que peu de “vieux” n’arriveront jamais à avoir.
Kooma parvient contre toute attente à s’imposer comme étant
un groupe majeur et incontournable de la scène française
voire internationale et ce avant même la sortie de leur premier
album. Pour vous faire comprendre l’envergure que ce groupe a,
juste un seul exemple : c’est la première fois que j’entends
parler d’un groupe de première partie se faisant rappeler
par un public attendant bien entendu la tête d’affiche -
la plupart des groupes de premières parties sont plutôt
là pour se faire huer... Il paraît que le seul à
qui s’était arrivé, c’était Pierre
Perret en première partie des Rolling Stones ! C’est dire
que c’était il y a bien longtemps ! Leur premier album,
Freshtoosht est quant à lui à la hauteur de ce groupe
hors-norme : grandiose. Dream
Theater - que Kooma ne doit certainement pas renier - a eu besoin d’un
deuxième album pour se faire entendre et surtout apprécier
à leur juste valeur, Nirvana et tant d’autres aussi, mais
dans le cas de KOOMA, c’est immédiat. On est pris dès
les premières notes de Everyone I Know, c’est fluide et
easy listening, on ne peut s’empêcher de le fredonner à
longueur de journée des chansons comme Joe The Seal, même
si à tout moment on se fait surprendre par une touche de virtuosité,
de cassure de rythme ou de cacophonie savamment orchestrée à
la Cradle Of Filth ou Strapping Young Lad (le fou). Leurs influences
sont aussi multiples que variées à l’image des membres
composant ce groupe. En conclusion c’est le groupe instrumental
ultime de nos rêves avec un chant sans cesse changeant rappelant
tantôt James LaBrie ou David Bowie. Freshtoosht sera certainement
dans toutes les discographies comme le sont Images and Words ou l’album
noir de Metallica.
Julien