Autant le dire tout de suite, Pharaoh aura énormèment
de mal à se faire un nom dans le milieu du power. Premier véritable
album pour ces américains après cinq ans d'existence et
la chute de leur premier label Icarus, After the fire, pas trop mauvais
pour un début, serait encore moins transcendant si la voix de
Tim Aymar (Control Denied) ne venait relever le niveau d'une musique
un peu molle et sans surprise, nettement influencée par Iron
Maiden. Production plutôt médiocre (même si on a
vu pire), riffs sans surprise, soi-disant "fascinant travail de
guitare" qui reste en fait plutôt basique et ne fait rien
dans la virtuosité. Même si le potentiel semble être
là, la musique ne suit pas et s'attarde malheureusement dans
le seul aspect d'un même style... Bref, à conseiller uniquement
aux amateurs...
Anne-Celine