4 mois après sa sortie et après que tout le monde l’ait
téléchargé, le nouvel album de Porcupine Tree sort
enfin en France. Merci la distribution ! Quoiqu’il en soit, l’attente
en valait la peine, mon dieu quel album ! Porcupine Tree était
déjà très grand après les sorties des album
précédents tels que Lightbulb Sun et Stupid Dream qui
marquaient au fer rouge le talent indéniable de Steven Wilson
et imposaient Porcupine tree comme le successeur (n’ayons pas
peur des mots) de Pink Floyd en plus actuel bien sûr. 3 albums
d’Opeth produits plus loin et voilà que Steven Wilson enfonce
le clou avec ce nouvel album de Porcupine Tree qui atteint là
son apogée. Parfois plus courts pour plus d’efficacité
et toujours aussi émouvants, les nouveaux morceaux se font aussi
plus heavy, l’influence d’Opeth est bien présente.
Le voyage est toujours au rendez-vous et le trip est assuré.
Panio, violons, mellotron, grosses guitares heavy et acoustiques, et
aujourd’hui plus de samples et d’arrangements électroniques,
Porcupine Tree intègre aussi bien des influences anciennes qu’actuelles.
Un morceau comme Sound Of Muzak ne peut que rendre les gens accrocs
à son refrain, Trains lui est plus accentué sur l’émotion,
Blackest Eyes lui sur le côté heavy, sur cet album on passe
du tout au tout sans jamais en perdre le fil. Seule petite fausse note
: Strip The Soul, excellent morceau au demeurant mais dans la famille
je copie Tool, là Porcupine Tree est allé un peu loin.
Rien de bien grave, jetez-vous dessus les yeux fermés, bien sûr
pour les personnes les plus ouvertes d’entre nous, et votre joie
sera immense !
Pierre-Antoine