Spineshank n’a peut être jamais eu le succès escompté
en Europe, mais la réputation du groupe outre atlantique n’est
plus à faire. Parrainé à ses débuts pour
Dino Cazares (ex-fear Factory), le groupe sort ici son troisième
album, Self Destructive Pattern, confirmant ainsi tout le bien que l’on
pense de Spineshank. Tout est ici calculé au millimètre,
dans la façon d’exécuter les riffs, dans les mélodies,
la production… Un disque aseptisé dont la sauce prend pourtant
bien vite, grâce à des hits tels que Violent Mood Swings
et surtout Smothered. On regrettera juste ce manque de chaleur dans
un album soigné et convaincant, notamment par le nombre incalculable
de mélodies accrocheuses.
Geoffrey