Richard Anderson l'avait annoncé il y a quelques mois : las de
se sentir bridé et limité dans Majestic, il avait décidé
d'arrêter et de commencer l'aventure Time Requiem. Et il est clair
à l'écoute de ce premier effort que le claviériste
s'est émancipé, laissant libre cour à son inspiration.
Il en ressort un album plus néo classique et prog metal que ne
l'a jamais été Majestic, avec toujours l'ombre de Symphony
X planant sur chaque riff, chaque mélodie, chaque son de guitare
et de clavier. Les plans les plus techniques rappellent aussi Dream
Theater, alors que certaines ambiances nous replongent dans l'univers
de Kamelot. Cet album aurait pu passer pour un album solo tant les claviers
sont omniprésents, reléguant les autres musiciens au second
plan. Time Requiem trouve sa place dans un style où beaucoup
se sont cassés les dents… Majestic en tête.
Geoffrey