Comme il peut être parfois frustrant d’être si proche
du but, sans pour autant l’atteindre. C’est cette impression
qui ressort après plusieurs écoutes du successeur d’A
World Depraved des Suédois d’Amaran. Car avec ce mélange
subtil de riffs heavy thrash, à la limite du death, et de chant
clair féminin, le groupe séduit par des compositions efficaces
(Atropine) et mélodiques (Inflict), parfois plus violentes (Without
stains et Katharsis et son chant death). Mais l’originalité
n’est pas de mise, et l’on reconnaît aisément
les influences du groupe derrière ces riffs et ces mélodies,
même si ce nouvel album supplante son prédécesseur.
Pristine In Bondage démontre que le travail est payant, même
si la route est longue…
Geoffrey