Le voilà enfin, le disque rock/metal français le plus
attendu en 2004… A peine un an et demi après Sombres Efforts,
les parisiens d’AqME reviennent en force avec un deuxième
album beaucoup plus mature et plus personnel que son prédécesseur.
Enregistré chez Daniel Bergstrand (In Flames, Shovel), l’album
bénéficie d’un son vraiment unique et retranscrit
à merveille l’univers torturé du quatuor. Tantôt
haineux (Pornographie, Ce que tu es, 3’38), tantôt plus
intimiste et plus calme (Tes mots me manquent, Sur le fil, Vampire),
tantôt « tubesque » (le monstrueux Chaque seconde,
La théorie du poisson rouge, Etre et ne pas être), ce PetP
est un album complet, ne souffrant d’aucune faiblesse. Le groupe
a effacé ses petits défauts d’avant, le chant s’est
amélioré, la base rythmique basse /batterie se lâche
enfin et la guitare remplit parfaitement son rôle, parfois brutale,
souvent douce et mélodique. Le problème avec AqME, c’est
que l’on adore ou l’on déteste, il n’y a pas
de juste milieu, et cet album ne changera pas cette donne. Une chose
est sûre, plusieurs écoutes sont nécessaires, mais
après il n’y a plus d’échappatoire, le charme
agit…
Geoffrey