Sriracha a du nez (ou du moins des oreilles), et ne s’est pas
trompé en signant parmi ses premiers poulains les marseillais
de Babylon Pression. Le terme fusion n’a que si rarement aussi
bien collé à un groupe, et l’on retrouve dans ce
Negative Generation du néo, du reggae (Champion Lova), du ragga
pour au final une grosse dose de métal. Le message général
de l’album est certes un constat assez réaliste de la société
pathétique dans laquelle nous vivons, mais cette vision plutôt
pessimiste sert à merveille une musique jumpante (Personne (n’aime
personne), La Fange, Schizo). Des morceaux taillés pour la scène,
pour un album surprenant et rafraîchissant, fait avec les tripes.
Mister Pipo strickes back…
Geoffrey