Blaze
Blood And Belief (2004)
genre : -
9,5/10
SPV


Hell yeah !!!!! BLAZE rules, motherfuckers ! Cet album aussi, le nouvel Ozzy est descendu sur Terre. Dire que ce mec s’est fait cassé grave quand il était dans Iron Maiden, mais faut bien reconnaître que ce n’était pas son style, c’est tout, trop théatral, trop technique et haut perché et surtout pas assez heavy pour lui ! Parce que déjà avec WOLFSBANE, le gars nous avait bien botté le céans, et depuis qu’il vogue de ses propres voiles avec son projet solo, il nous abreuve d’un putain de kick ass heavy des familles, assez jouissif, soutenu par un groupe de tueurs et auréolé d’un putain de son massif. Cet album est tout simplement le meilleur de sa discographie, car comment résister à des hymnes comme « Ten Seconds » et son riff très motörheadien, à ces galops de gratte et à ces refrains sur « Blood And Belief », à ce riff lourdingue de « Tearing Myself To Pieces » ou encore à ce speedé « Will To Win » ? Impossible, à moins d’être vraiment de mauvaise foi… D’ailleurs, ce titre est pour moi un nouvel hymne du heavy metal qui va engendrer un pogo de fou en live. Ce que l’on avait déjà senti sur ses précédents albums s’est enfin produit : Blaze est bien le fils spirituel d’Ozzy, avec la canne et les excès physiques en moins, mais avec cette voix chaude et puissante qui retournerait n’importe quelle salle de concert (ce qui est particulièrement flagrant sur le titre « Regret »). On ne va pas commencer à décrire chaque morceau de cet album, tant ça prendrait trop de temps, et on n’aurait pas assez de superlatifs pour arriver jusqu’au bout ! Un autre truc marrant, cet album ressemble assez au dernier album solo de Bruce Dickinson, de par la qualité des compositions et surtout, par l’énergie qui s’en dégage. A croire qu’il faille passer et partir de Maiden pour que leurs chanteurs révèlent leur quintessence brutale. Le dernier titre de cet album, « Soundtrack Of My Life » aurait pu être le titre de l’album, tant il reflèterait aussi bien que « Blood And Belief » la sincérité, le talent et l’histoire de ce gus.


Will