Fuck yeahhhh ! 14 ans qu’on l’attendait celui-là,
n’osant même plus y croire, quand en 1990, le groupe est
resté sur le carreau après un terrible accident de bus
en Arizona, qui a failli coûter la vie au batteur, Andy Galeon.
Dégoûté par tant d’adversité, Marc
Osegueda, le chanteur déchaîné, s’en était
allé vers New York vivre une vie loin de la musique et surtout
bien loin de nos thrashers préférés ! Et puis,
en 2001, quand le groupe est contacté pour venir participer à
un concert de soutien à Chuck Billy, le chanteur de TESTAMENT,
dans sa bataille contre le cancer, le miracle se produit : DEATH ANGEL
se reforme… et décide de pérenniser l’entreprise
! Trois ans plus tard, voici ce petit bijou, « The Art Of Dying
», qui réveille en nous nos souvenirs de casquette et de
short de thrashers ! Pas certain que beaucoup d’entre vous connaissent
bien la musique de ce groupe, sachez simplement que DEATH ANGEL était
traité d’égal à égal avec EXODUS,
TESTAMENT, SLAYER ou METALLICA vers 1987/1990, faisant tous partie de
cette magique Bay Area de San Francisco. Si vous êtes fan de leur
premier album, « The Ultraviolence », soyez certains de
retrouver ces putains de rythmiques thrash bien catchy, qui feraient
headbanguer n’importe quel chauve, et qui franchement, sont autant
de brûlots jouissifs (Thrown To The Wolves, 5 Steps Of Freedom,
Thicker Than Blood, Prophecy, Spirit, un nouvel hymne à coup
sûr, avec une ligne de chant très mélodique…
superbe !). Certaines compos nous replongent aussi dans les ambiances
de « Frolic Through The Park » et « Act III »,
c’est-à-dire des choses plus lentes et mélodiques
(The Devil Incarnate, où Marc Osegueda met une nouvelle fois
dans le vent une paire de chanteurs heavy…, Famine et son intro
à la basse et son refrain « coup de poing dans la gueule
», ou encore Never Me). Enfin, DEATH ANGEL a encore élargi
sa palette, à coup de thrash’n’roll (No) ou de thrash-hardcore
(Land Of Blood), ce qui confère à cet album une grande
variété. Pour clore l’album, World To The Wise,
avec ses magnifiques parties à la guitare sèche, finit
de nous achever en beauté !!! Sachez enfin, pour finir de vous
convaincre d’aller acheter ce disque lors de sa sortie le 27 avril,
que Rob Cavestany et Ted Aguilar n’ont jamais été
aussi bons à la gratte, que Dennis Pepa est un bass-hero et vous
comprendrez que l’on tient là un nouvel objet d’Art…
Of Dying !
Will