Est-il encore possible que Judas Priest et Accept fassent des émules?
Est-il possible que la scène rock-hard-heavy des années
80 début 90 revisitée tellement de fois le soit encore
de nos jours? Et surtout, est-ce normal que les maisons de disque osent
encore signer des groupes sans aucun potentiel de composition, d'ingénuosité
et d'originalité? Cet album d'Easy rider, Animal ne présente
presque aucun intérêt en cela qu'il pourrait faire office
de réédition des meilleurs (et encore) albums du Priest,
bien qu'il y aura toujours des fans absolus qui pourront dire que l'essentiel
n'est pas d'être original mais de rendre hommage au heavy de nos
jours malmené en le perpétuant comme s'il s'agissait d'une
tradition. Easy Rider est un groupe exceptionnel, il est vrai, si, et
seulement si l'on considère la musique uniquement comme un état
d'esprit. Quand on pense qu'au contraire c'est une affaire de renouveau
perpétuel, de création permanente, un album comme Animal
est à la limite du recevable. Le débat, s'il y en a un,
est lancé depuis que l'on a annoncé la mort du heavy-metal
: comment et surtout pourquoi des groupes, de toute bonne foi soient-ils,
se permettent de remodeler vaguement et sans personnalité ce
qui a été fait des années plus tôt ? Les
fans jugeront !
Anne-Celine