Bien triste et défaitiste Timo Kotipelto, mais on le serait à
moins – des problèmes personnels, la séparation
d’avec Stratovarius. Alors ce deuxième album solo arrive
donc comme la dernière chance d’un homme au plus bas, et
donc acquiert une saveur particulière. Le premier effort du sieur
Kotipelto n’avait pas fait grand bruit, et ce deuxième
ne risque pas de défrayer la chronique non plus. Pourtant, tout
est réuni ici pour que la sauce prenne, du line up de fou (de
Mickael Roméo à Janne Wirman), des morceaux stratovariens
et une production certes légère, mais suffisante. Mais
voilà, l’ensemble apparaît bien fade, et l’on
se rend compte que n’est pas Tolki qui veut (quoiqu’en ce
moment, je n’aimerais pas être lui !). On ne s’ennuie
pas, on se surprend à retenir quelques refrains (Reasons) et
puis plus rien. Un album loin d’être à la hauteur
de ce qu’est l’homme.
Geoffrey