Le label grec Black Lotus Records nous dégote parfois des groupes
tout bonnement excellents, c'est le cas par exemple du groupe suédois
The Duskfall, mais en cette année 2004, il se surpasse en signant
un groupe dont le premier album est véritablement à la
limite du mauvais goût. Morning After ne prend sûrement
pas conscience de la médiocrité de son travail, et c’est
bien triste ! Le groupe dont les influences principales proviennent
du nord de l'Europe, développe une musique de qualité
mais néanmoins sans nouveauté. La production est propre,
le son est rond et peaufiné voir agréable et le niveau
technique des musiciens n'est pas à remettre en cause ici. Ce
qui plonge le groupe dans les sphères du pitoyable n'est autre
que le pauvre chanteur ! Tasos Iliopoylos n'est d'une part pas très
à l'aise avec la langue de Shakespeare, mais d'autre part à
un timbre de voix si particulier que l'écoute de ce chant nasillard
pénible en est insupportable au bout de quelques minutes. La
justesse du chant est aussi à revoir, et le mieux à faire
pour l'avenir du groupe, si toutefois il y en a un, serait tout simplement
de changer de chanteur. Malheureusement, l'espace sonore offert à
Tasos est trop important pour essayer de se concentrer uniquement sur
la musique, ce qui fait de ce Beneath The Real un album à éviter
!
Fab'