Razorback, groupe allemand né sur les cendres du groupe Vanize,
sort ici son premier album, et franchement, je vais essayer de trouver
le bon ton pour le décrire, sans être trop sévère…
Les mecs savent indéniablement bien jouer, le chanteur Stephan
Berggren est bon, les solos sont de qualité, mais le gros problème
de cet album pour moi est que toutes les chansons sont jouées
sur le même rythme groovy, mid-tempo assez lent. A la longue,
ça en devient quelque peu pénible et on est contents quand
certains morceaux finissent. Bon, pour ne pas tout voir en noir, signalons
quand même que l’album bénéficie d’un
excellent son, que quelques compos confèrent à cet album
d’indéniables qualités (The Hymn, Kiss Of Death
ou encore The Eye of the Storm) et saura toutefois rassasier les amateurs
de métal lent, très mélodique, lorgnant sur quelques
groupes de la vague glam américaine des années 80 (mais
sans le côté fun qui caractérisait cette scène),
s’attelant à vouloir séduire quelque jeune fille
grâce à leur permanente décolorée à
l’eau oxygénée ! Mais francheemnt, cet album porte
très mal son nom : où sont les côtés «
animal » et « colère » d’une telle entreprise
? Allez, au revoir…
Will