Autant mettre les choses tout de suite au point, Max Cavalera (inutile
de dire Soulfly), vient de sortir son meilleur album depuis l’ère
Sepultura. Un homme seul, dont les rêves de tribu se sont toujours
soldés par des échecs, notamment à cause d’un
line up plus que changeant. Mais un homme fort, intelligent, incroyablement
talentueux et surtout mythique pour ce qu’il a pu faire par le
passé pour le monde du métal. Ce 4ieme album écrase
d’entrée par des riffs lourd, massifs, des leitmotivs en
guise de refrains et toujours aux quatre coins de l’album ces
sonorités ethniques, soutenues par des rythmiques tribales. Max
porte à lui seul le poids des compositions, de la production
et de l’enregistrement et n’a pas hésité à
parcourir le globe à la recherche de nouvelles sonorités.
Et dans cette omnipotence, le brésilien exilé dans l’Arizona
excelle, nous rappelant enfin la période si prolifique où
il jouait dans Sepultura.
Geoffrey