“Play loud or don’t fucking play at all”... au moins
on est prévenus. C’est donc le volume à fond que
l’on se plonge dans ce troisième album de The Black League,
et dès le départ, on se demande si l’on a bien affaire
au même groupe, tant le virage musical est énorme. La fibre
rock ‘n’ roll perceptible par le passé a définitivement
pris le dessus, y compris l’imagerie gréco romaine. Ici,
c’est cigarettes et whisky à gogo, pour une mixture proche
de Mötorhead, du rock métal au son bien gras et à
l’ambiance particulière, transformant la Finlande, pays
d’origine du groupe, en 52ieme Etat américain. Peu d’originalité
donc, mais au moins voici un disque qui donne la pêche !
Geoffrey