Obscur groupe de doom metal (reducteur…) finlandais, Woods of
belial vient de réussir un album exceptionnel. En un unique disque,
il a gravé pour le plus grand plaisir de vos nuits noires (blanches
?) la rencontre parfaite de plusieurs genres complémentaires
à l’ambiance toujours champêtre : imaginez du doom,
décliné dans une version surpuissante et servi sur une
production supervisée par la grande bête, accompagné
d’ambiences dérivées de l’ intouchable emperor
des débuts (« in the nightside eclipse » fait partie
de vos émois d’adolescent morbide ? moi aussi…),
et décliné sur le thème industriel (un petit skinny
puppy vous fait plaisir ? moi aussi…). Le tout agréablement
assaisonné à la sauce expérimentale. En définitive,
des riffs infernaux, une ambiance aussi sympathique qu’un rituel
de moines obscurantistes défoncés aux substances hallucinatoires
(« the 13th horror », pour ne pas la nommer), et des vocaux
qui n’auraient pas déplu à ESOTERIC (pour le amateurs
de drogue dure, tentez donc le coup avec « metamorphogenesis ou
encore « the pernicious enigma », vous me remercierez après…).
Ah oui, encore une chose, 5 titres, 1 intro, 1 outro (enregistrées
à l’abattoir sans doute….), 51 minutes. Le groupe
sait poser ses ambiances et les insinuer dans vos cerveaux avides d’expériences
traumatisantes. Jouissif, flippant, titanesque. INCONTOURNABLE !!! Firebox,
après les derniers albums de Skepticism et Pantheist, s’impose
de plus en plus comme un dealer de premier choix pour le amateurs de
tambouillle malsaine.
Matthieu