Avec un tel patronyme, une pochette pareille et un album qui s'appelle Open Fire, pas besoin de connaître le metal pour comprendre que l'on a affaire à des bûcherons. Non, pas des copieurs de Manowar non plus. Le crédo des Alabama Thunderpussy c'est le heavy rock ricain. Gosses guitares, basse rondelette et chant puissant. Dans la plus pure tradition américaine, entre Stoner et Heavy avec le feeling et le bon goût qui vont avec.
Open Fire est un peu un nouveau départ pour le groupe, qui introduit son nouveau chanteur, Kyle Thomas. Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins, ce bonhomme est LA star d'Open Fire. En fait, avec les gros riffs et les solos des gratteux Erik Larson et Ryan Lake ce sont les seuls choses qu'on remarque vraiment sur le disque. Et l'écoute du phénoménal “Words Of The Dying Man” permet de rendre compte des capacité de ce chanteur qui allie puissance et mélodie, comme les chanteur de Soul. Rien que ça. Les chansons se suivent et se ressemblent un petit peu mais nous giflent coup sur coup. Et la petite faiblesse de cet album vient ironiquement un peu du chanteur, qui chante parfaitement bien, mais toujours de la même manière, en force, à la limite de la rupture en permanence. Le deuxième défaut est le tempo, qui ne varie pratiquement pas. Mais voilà, c'est du rock, donc il n'y a pas dix mille questions à se poser, une fois qu'on a un peu chipotté, on se rend compte qu' Open Fire est puissant, mélodique, inspiré et gavé de feeling. En prime, on a quelques petites perles qui sortent du lot (“the Cleansing”, “A Dreamer's Fortune” et “Open Fire” notamment). Vous voulez 100 balles et un mars aussi?
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Yath