Culte est le premier mot qui vient à la bouche quand on parle de Clutch. 10 albums et un nombre incalculable de concerts avec les plus grands, voici le groupe dont on ne parle pas assez et qui résonne pourtant aux esgourdes de beaucoup d’entre nous comme une référence.
Clutch a toujours, mais alors toujours, à la manière d’un ACDC, développé la même musique, du rock, du blues, de l’orgue Hammond, et du groove baby ! Si vous vous souvenez de la prestation de Michael J. Fox dans Retour vers le futur avec le Johnny B Good de Chuck Berry, sachez que celui-ci aurait pu en faire de même avec n’importe quelle chanson de Clutch…et je peux vous assurer que cette fois-ci vous êtes prêts pour ce genre du musique.
Clutch fait taper du pied, Clutch fait taper des mains, Clutch donne envie de se retrouver dans un bar de la Nouvelle Orléans avec tous ses potes et de lancer une tournée générale, Clutch c’est les 70’s rock qui tapent à la porte ou qui la défoncent allégrement. Pourtant cette fois, le groupe, sans baisser la qualité de sa musique et de son interprétation, frappe cette fois un peu moins fort. En réalité, seule la surprise manque ou alors tout simplement, le groupe a déjà sorti mieux les années précédentes. Ecouter toutefois la voix chaude et entraînante de Neil Fallon sur Electric Worry ne peut que donner du baume au cœur. From Beale Street To Oblivion est un grand album, quoiqu’on en dise…
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Pierre Antoine