Mine de rien, les teutons de Disbelief en sont à leur 7ième album. Et la courbe de succès à pris une allure exponentielle depuis l'album “Spreading The Rage” sorti en 2003. Le groupe a trouvé un son, une identité claire et s'est positionné sur le terrain d'un Death metal violent et moderne. Pas de blasts, pas de passages techniques affolants. La formule de Disbelief est basé sur une idée simple: ralentir et alourdir pour tout écraser, tout en laissant la place à des passages mélodiques aériens.
“Navigator” pose d'ailleurs les bases de cet album avec un simple roulement de batterie massif, suivi d'un riff de mammouth. On retouve nos allemand favoris ! On ne peut pas parler de Disbelief sans évoquer le chant incroyable de "Jagger". Monstre de profondeur et de haine. Les quelques passages en voix claire ne font que mettre en valeur l'inhumanité de sa voix (“The One”).
Le groupe navigue (ahah) ainsi entre mélodies, riffs de fous et chanons à la limite du néo metal (“The Thought Product”). Les riffs sont simples, lourds et imposants. La section rythmique est discrète mais essentielle, certaines passages très instictifs, au son très cru accentuent la brutalité de l'ensemble.
Le groupe a vraiment trouvé un équilibre depuis Spreding The Rage, et manie parfaitement sa formule. Et même si on est toujours un peu déçus de ne pas être surpris, il est difficile de bouder son plaisir à l'écoute de Navigator. Disbelief a construit patiemment une personalité, avec une rigeur toute teutonne et une inspiration largement à la hauteur. Et puis merde, le break de “Navigator”, le début de “The Thought Product” et “Selected”, les mélodies aérienne de “Falling Down”, ça vous suffit pas???
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Yath