Allez les gars, sortez les chemises à fleurs, les décapotables, les planches de surf, Fu Manchu est de retour ! Et même s'il y a vingt centimètres de neige sur votre balcon, vous n'aurez pas froid, il suffit d'écouter We Must Obey à fond !
Les années passent, les albums sortent et Fu Manchu continue de distiller sa recette unique de stoner, en variant (un petit peu) les plaisirs à chaque fois. Cette fois, il n'y a pas de voiture sur la pochette, l'album est court, il sort sur un gros label (Century Media) et a été co-produit par Andrew Alekel (Queens of the Stone Age entre autres) dans un énorme studio. Alors, Fu Manchu ramolli, vendu? Que nenni ! We Must Obey est typiquement un album de Fu Manchu. Le son est fuzzy, gras, gras, gras, comme un bon kebab frites et les déflagrations sont courtes et intenses.
Fu Manchu a le feu sacré, depuis ses débuts. Le sens du riff pernitieux, du groove imparable (merci Scot Reeder et Brad Davis) et des mélodies mémorables. La valeur ajoutée du combo californien, c'est la touche punk dans les refrains (ultra flagrante sur « We Must Obey ») qui a d'ailleurs valu au groupe l'étiquette rock californien. Le groupe fait encore une fois le pont entre ces deux scènes, avec une facilité et un métier indéniable. Ça va énerver les parents, les profs, les collègues du bureau, bref toutes les personnes sérieuses de votre entourage, car à l'écoute de cette galette, vous allez vous remettre au skate (ou au surf pour les plus chanceux)! Chaque chanson possède un riff qui tue, un refrain mortel (« Let Me Out », « Didn't really Try »). Bref, ce qu'il faut pour faire bouger.
Fu Manchu n'ont jamais grandi, ne se sont pas assagis, et leur public risque d'en faire autant à l'écoute de ce nouvel album : « We Must Obey » !

Site : http://www.fu-manchu.com/

Yath