Maroon a bien compris que pour survivre dans le far-west metalcore, il
fallait être présent à chaque instant, ne jamais
s’effacer, ne serait-ce que quelques mois. Donc à peine un
an et demi après un World Collide insipide et une tournée
où le groupe aura partagé la scène avec Napalm
Death, Maroon revient.
Une fois de plus, le groupe flirte avec le deathcore sans inhibition,
sortant avec malice des décharges sonores plutôt bien
senties cette fois-ci. Mais l’intérêt réside
aussi dans le chant d’André Moraweck,
décomplexé, plus brut et souvent proche dans sa texture
de Dez Fafara de Devildriver. Parfait pour accompagner une
majorité de riffs influencés grossièrement par At
The Gates. Et surtout, Maroon arrive à rester très
mélodique sans adjonction de voix claires, et à maintenir
un bon niveau sur l’ensemble du disque.
Site : http://www.maroonhate.com/
Geoffrey