Doucement anarchiste dans ses propos, subtilement punk dans sa
révolte, Prong a toujours été un doigt levé
contre les institutions et les contraintes de toute sorte. Une
formation de rebelles, au propos intelligent et dont les
qualités musicales ne sont plus à démontrer. Un
groupe toujours en marge aussi, dont le succès du tube
« Snap your finger » apparaît
aujourd’hui presque comme une erreur de parcours. Après un
long break, le retour du groupe en 2002 n’a pas eu le
succès escompté, tout juste le groupe gardait-il cette
image de vieux sage d’une autre époque que l’on
respecte mais que l’on n’écoute plus. Et ceux qui
espèrent de la concession dans la musique du groupe peuvent
encore attendre. Car Prong n’a jamais été là
pour faire du tube, mais bien écraser le public sous des riffs
lourds et hypnotiser les foules par le chant atypique de son leader
Tommy Victor. Et en cela, Power Of The Damager est de loin
supérieur à son prédécesseur. Plus
tranchant, plus varié, l’album est surtout plus
travaillé, et renoue enfin avec les meilleurs moments du groupe.
Site :http://www.prongmusic.com
Geoffrey
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