Depuis l’album Theli, difficile de trouver la faille dans le parcours de Therion. Pire encore, plutôt que de se lancer dans la routine de leur metal symphonique, les Suédois proposent toujours plus. Avec Lemuria/Sirius B, on croyait les limites atteintes dans ce double album ambitieux, parfaitement écrit et interprété. Mais Gothic Kabbalah souffle d’une traite ce qui a pu être proposé auparavant. Supérieur, et pourtant différent, sans se placer sur le même créneaux. Car là où certaines compositions bluffaient aussi par leur puissance, ce nouvel album marque les esprits par la qualité irrésistible de ses compositions. On frôle régulièrement le sublime, avec des mélodies qui prennent aux tripes, des orchestrations majestueuses et d’une qualité largement supérieure à tout ce qui a pu se faire dans le metal avant. Et c’est quand Therion sort les riffs heavy vers le milieu de l’album (Tuna 1613, Trul) qu’il impressionne, en démontrant une fois de plus qu’il arrive à mélanger les instruments à corde et les chœurs avec une cohérence unique. Avec Gothic Kabbalah, on navigue souvent dans le beau, le sublime et l’inattendu. Une invitation au rêve et au voyage. Merci.
Geoffrey
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