Ah, mais ils vont bien finir par y arriver! Ça aurait de toute façon été trop facile, trop gros. On avait déjà massacré les deux premiers albums de Communic, la faute à une fâcheuse tendance à plagier ouvertement Nevermore, avec une prod plus propre et stérile, des chansons plus longues et ennuyeuses et surtout, un vide total niveau émotions. Et ce troisième album n'évacue pas totalement ces défauts, même si l'ombre de Nevermore et de Warrel Dane est un peu moins présente. Normal, le chanteur Stensland semble avoir découvert Chris Salinas, chanteur de Zero Hour. Et même si personne ne connaît, ce n'est pas une raison pour s'amuser à le copier ! Bref, Communic peine encore à se trouver et surtout à aller vers l'essentiel. Le côté « prog » ne justifie pas la longueur souvent excessive des chansons (8 chansons pour 65 minutes). Et multiplier les breaks ne sert à rien non plus, surtout quand on sent que le groupe ne fait qu'empiler les idées qui lui viennent à l'esprit. Attention, comme les précédents disques du combo, Payment Of Existence n'est pas mauvais, mais il est encore gâché par ces vilains défauts tenaces. Le pire c'est qu'on sent un sacré potentiel chez Commnic et le groupe progresse. Cette fois, il est un peu moins marqué par ses influences, et à force d'insister, ils vont peut être bien finir par nous avoir. À l'usure.[

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Yath