Le nouvel album de Demiurg est surprenant à plus d'un titre.
D'abord, cet énième projet du stakhanoviste Rogga
Johansson a sorti son premier album l'année dernière
“parce qu'un ami qui travaille chez Mascot m'a demandé si
je ne voulais pas sortir un album pour eux”. Rogga a donc
formé Demiurg et enregistré un premier album en 10 jours.
Sauf que le buzz a eu lieu, et voilà qu'un an plus tard, le
deuxième album déboule dans les bacs.
Mais The Hate Chamber est surprenant aussi parce qu'il est assez
différent des autres projets du chanteur/guitariste. Moins
rentre dedans et moins “basique” qu'un Paganizer ou un
Ribspreader par exemple. Demiurg est plus moderne dans le sens
où les tempos sont plus variés et il y a nettement plus
de mélodies (avec claviers à l'appui). En plus, avec des
musiciens plus que compétents (Swäno à la guitare
lead, Ed Warby de Gorefest derrière les fûts), Demiurg se
permet quelques aventures plus originales, avec une basse en roue libre
et qui s'amuse parfois à jouer les riffs de guitare, des
samples, et du chant clair (Pär Johansson de Satariel sur un
dernier titre mélodique et épique : “Cult Of The
Dragon”).
Pour les amateurs du Death “old school”, si cher à
la scène suédoise, il n'y a aucune inquiétude
à avoir non plus, Demirug continue de donner dans le son de
guitare 3G (gros, gras, graveleux) et dans les mid tempos presque
dansants (“Resurrecting The Rotting”). Cerise sur le
gâteau, The Hate Chamber contient indéniablement un des
hits de l'été : “The Apocalyptic”. Allez hop,
tous sur le dancefloor !
Site : http://www.myspace.com/demiurgofficial
Yath