Nous avons découvert Diagonal sur la scène du Roadburn 2008 et nous
étions restés incroyablement emballés par le talent de ces Anglais à
recréer toutes les subtilités de la musique rock des années 60-70 et
particulièrement progressive du Royaume-Uni. Ce concert était un bond
dans le temps incroyable mais surtout extrêmement qualitatif. Et enfin
le premier album du groupe arrive entre nos mains. Conclusions ?
L’essai est-il transformé ou étions-nous simplement transportés par
l’ambiance Roadburn ?
L’essai n’est pas seulement simplement transformé, il procure au moins
4 points de bonus offensif. Les compos sont toujours aussi
psychédéliques, enivrantes et “swinguent” comme un groupe de femmes
hippy dansant nues au-dessus d’un feu ardent. The Wicker Man, quand tu
nous tiens... L’excellence du son de l’album participe largement à
parfaire cette petite perle de rock spatial. Ne croyez pas que vous
allez vous perdre dans des jams infinis et sans intérêt, il y en a et
de magnifiques, mais ils sont, comme de nombreux groupe comme Spring,
Gentle Giant, Beggars Opera ou encore Cressida savaient le faire,
relancés par des riffs ou des refrains entêtants propices à une
communion totale. C’est au moment où vous partez le plus que le groupe
relance la machine comme jamais.
Ce groupe, pour un peu que vous vous y intéressiez, est un monument à
lui seul et aurait pu rentrer dans la légende s’il était né à la bonne
période. Remercions simplement les esprits shamaniques d’avoir pu nous
offrir une telle musique de nos jours...
Site : http://www.myspace.com/diagonalband
Pierre Antoine