Que font les membres de Nevermore lorsqu’ils prennent un break ?
Ils enregistrent des albums solo. Et après un premier effort très
décevant du vocaliste Warrel Dane, c’est au tour du guitariste de la
formation, Jeff Loomis, de s’adonner aux plaisirs solitaires. Après
avoir tout prouvé avec sa formation, voilà que le monsieur s’essaye au
shredd fou dans un album très convaincant. Sans réelle prise de risque,
l’album se pose sur une base bien connue pour les fidèles du musicien,
avec de gros riffs empruntant tantôt au thrash, tantôt au power comme
au heavy. Bien malin ce Jeff Loomis, qui a ici assuré ses arrières,
pour mieux aller de l’avant en ajoutant des influences inédites, comme
ces nombreuses constructions folles, lorgnant sur le prog ou même le
jazz. Il plane sur cet album le même vent de folie créatrice que l’on
pouvait retrouver sur les premier méfaits de Nevermore, ceci étant du
peut-être à la présence de Mark Arrington derrière les fûts (qui
enregistra la moitié de l’album éponyme de Nevermore) et de Neil Kernon
à la production (qui s’était occupé des 3 premiers albums de Nevermore)
Mais surtout, Loomis envoie du bois, et a bien compris que la dynamique
des morceaux prime sur la moindre démonstration stérile. Ce qui permet
de capter du début à la fin l’attention d’une audience bien plus large
que les fans de Nevermore. Il aurait été dommage que ces leçons de
riffs restent au placard.
Site : http://www.jeffloomis.com
Site : http://www.myspace.com/jeffloomis
Geoffrey