Déjà, tous les non-amateurs de doom sont priés de
passer à la chronique suivante, afin d'éviter tout
malentendu. The Lamp Of Thoth a, dès la sortie de sa démo
en 2006, été placé en tant que grand espoir du
doom anglais. Et quand on écoute ce maxi, on comprend d'ailleurs
très bien pourquoi Rich Walker (Solstice, Isen Torr) s'est
empressé de les signer sur Miskatonic. Le pire, c'est que ce
maxi est constitué seulement de 2 chansons originales, une
reprise et 2 lives au son pourri. Mais en doom, c'est la qualité
qui prime. D'ailleurs, le premier titre, « The Lamp Of
Thoth » est à lui seul une raison de se pencher sur
ce groupe. Le refrain et les mélodies presque folk de ce premier
morceau sont incroyablement entêtants et jouissifs. En plus,
c'est une parfaite introduction au chant mélodique et puissant
de « The Overly Melancholic Lord Strange ».
D'ailleurs, on lui pardonne ses fautes de justesse, tellement son
organe est puissant et beau. Avec un peu de perfection, ce
gars-là peut faire d'énormes dégâts. Le
deuxième morceau, « Sunshine », est
complètement pompé sur Black Sabbath (premier album) mais
fonctionne très bien. La reprise de « Frost &
Fire » (Cirith Ungol) est parfaitement épique et
dooooom. Superbe ! Pas besoin de s'attarder sur les 2 morceaux live,
qui sont très bons, mélodiques, variés mais dont
le son est assez difficile. Bref, rien d'original, rien
d'extraordinaire, si ce n'est un paquet de sublimes tirades heavy/doom
avec un son chaud et velu. Maintenant les
« non-doomsters » qui n'ont pas
écouté nos conseils. Vous vous dites sûrement :
« mais comment ils font pour aimer des trucs aussi
datés et aussi basiques ? ». Ça, mes amis,
c'est le plaisir du doom, et ça se passe dans le coeur des
doomsters, des vrais !
Site : http://www.myspace.com/thelampofthoth
Yath