Troisième album pour les Américains, qui, en 10 ans
d’existence, n’ont jamais donné le moindre concert !
De plus, les albums étant sortis sur le petit label italien Cruz
Del Sur, pas trop étonnant qu’on n’en ait pas
tellement entendu parler en France. Sauf que le groupe compte en ses
rangs un certain Tim Aymar au chant ! Qui ça ?! Control Denied,
ça vous dit quelque chose ? Et oui, Tim Aymar est le gars qui a
fait les vocaux du dernier album enregistré par mighty
Chuck Schuldiner avant sa mort ! Forcément, ça en devient
beaucoup plus intéressant d’un coup, et franchement,
l’album vaut le détour, ce qui ne gâche rien…
Pharaoh n’est pas original pour un sou, c’est du pur heavy
metal, c’est un fait, mais cet album, de par la présence
de Tim a quelque chose de spécial : le gars, à lui seul,
parvient à magnifier les compos du groupe par des harmonies
vocales et certaines envolées heavy dignes des plus grands.
Pharaoh pratique un heavy metal bien mélodique, qui sait
toutefois se faire couillu quand il faut mais il est clair que
ça sonne très américain. Les influences sont
d’ailleurs plus à aller chercher du côté
d’Iced Earth que de Manowar, et les compos ont un petit
côté prog’ à la Chris Caffery pas
désagréable du tout, d’autant qu’en pareille
circonstance, les soli sont impeccables, sans que Matt Johnsen
n’en fasse trop.
Une fois qu’on a réussi à rentrer dans
l’album, où pas mal de riffs se succèdent, on ne
s’ennuie pas, c’est déjà ça, mais il
ne faudra toutefois pas vous attendre à l’album de
l’année bien que la variété soit au
rendez-vous. Petite remarque : la pochette a été
réalisée par notre JP Fournier national, et comme
d’hab, c’est très réussi ! En conclusion,
à réserver aux amateurs…
Site : http://www.solarflight.net
Will Of Death