The Mars Volta est un phénomène, musical bien sûr
mais aussi de société dans le monde du rock et du
métal. Il est parfois de bon ton pour certaines personnes de
dire qu’on écoute The Mars Volta. Le côté
psychédélique « impossible » à saisir
permettant de se montrer comme quelqu’un qui comprend
e-xac-te-ment ce que le groupe veut exprimer. Alors est-il bobo pour un
magazine métal de parler de The Mars Volta ? Nous ne le pensons
pas, la rédaction apprécie particulièrement Led
Zeppelin et King Crimson, les deux influences les plus évidentes
du groupe, alors pourquoi ne pas vanter leur parcours sans faute et les
mérites d’un nouvel album brillant ?
Car oui, The Mars Volta vient encore de sortir un
chef-d’œuvre. Quoi de neuf alors me direz-vous ? Pas grand
chose pourtant, si ce n’est que l’album semble plus
accessible que les précédents et que Cedric
Brixler-Zavala monte encore plus dans les aigus, ce qui en
énerve certains, il faut le dire. Nous ne trouvons absolument
rien à redire à cet album qui comporte certainement les
meilleurs morceaux que le groupe ait composés, « Metatron
» et « Goliath » en priorité. Quelle
énergie Crimsonienne complètement folle développe
ce dernier ! « Goliath » est certainement un monument du
rock qui restera graver dans les annales, rien que ça…
Tout bonnement à l’image de « Pictures Of A City
» de King Crimson, oui encore eux… Sachez, pour
compléter cette chronique, que The Bedlam In Goliath est un
véritable album concept nourri de croyances surnaturelles
qu’a pu avoir le groupe. Alors que demandez de plus
aujourd’hui dans un marché musical qui ne fait que se
copier et tourner en rond, que d’avoir un album de rock pur,
honnête, déjanté et incroyablement riche ? Rien de
plus tout simplement.
The Mars Volta se savoure, se déguste et restera pour
l’éternité, à n’en pas douter…
Site : http://www.themarsvolta.com/
Pierre Antoine