Whitesnake
Good To Be Bad (2008)
genre : Hard Rock
8,5/10
SPV / Steamhammer


Si la fin des années 90’s aurait pu être fatale pour Whitesnake, ce sont bien les tournées incessantes depuis quelques années qui ont redoré le blason du groupe. Et c’est bien dans cette énergie retrouvée que ce Good To Be Bad, bien loin de la médiocrité de Restless Heart, dernier album en date de 1997. Même si David Coverdale a aujourd’hui des côtés très cliché de la rock star usée par les années d’excès, cachée derrière un sourire ultra brite et une peau de visage tendue comme le string de Miss Dominique, il reste un vocaliste hors pair, au timbre unique. Et les années ne semblent pas avoir de prise sur cette tessiture qui tient du don divin, toujours aussi chaleureuse et puissante.

Comme d’habitude, il est entouré d’un line-up de rêve, avec Doug Aldrich à la guitare, accompagné de Reb Beach, Chris Frazier à la batterie, Uriah Duffy à la basse et Timothy Drurry aux claviers. Une somme de talents pour un blues rock instinctif (« A Fool In Love »), avec de gros riffs atypiques (« Best Years », « Got What you need », « Call On Me »). Et bien sûr, un album de Whitesnake ne serait pas sans son lot de ballades qui transpirent le sexe. Si « All I Want, All I Need » sonne daté et tiré de la BO d’un film américain des années 80, « Summer Rain » et « Til The End Of Time » sont plus convaincants.

Pour ses trente ans, Le Serpent Blanc brille toujours, renouvelant en plus son cheptel de tubes (« Lay Down your love » en tête), allongeant une liste déjà impressionnante de classiques du rock.

Site : http://whitesnake.com

Geoffrey